Le site KBR permet de suivre les articles de journaux publiés à cette occasion.
La libre : 2 décembre 1946
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La Meuse : 2 décembre 1946
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Le soir : 3 décembre 1946
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La libre : 3 décembre 1946
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Le peuple : 3 décembre 1946
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Le soir : 4 décembre 1946
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Le soir : 4 décembre 1946
Le soir : 7 décembre 1946
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La Wallonie : 12 décembre 1946
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Le peuple : 14 décembre 1946
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Le face à main : 14 décembre 1946
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C'était un journal hebdomadaire illustré fondé en 1924. Un de ses rédacteurs en chef fut M. Maurice Torfs.
Le magazine traitait la réalité politique et économique de la Belgique. Ils publient peu d’articles détaillés mais des textes courts, presque anecdotiques.
Portrait d'Émile Verhaeren Théo Van Rysselberghe (1915).
Il est né à Sint-Amands près d'Anvers. Dès 1883, il publie des poèmes et la guerre 14-18 lui inspirera de beaux élans patriotiques. Ses poèmes sont influencés par le symbolisme et il pratique le vers libre. Il a une importante conscience sociale et est proche du socialisme voire de l'anarchisme.
Abbatiale Saint-Ouen de Rouen
On peut voir à Rouen dans les jardins de l'abbatiale Saint-Ouen, un buste d'Emile Verhaeren.
Le buste fut offert, en 1925, à la ville de Rouen par le comité franco-belge des amis de Verhaeren et inauguré le 11 novembre 1928. En 1941, il fut fondu sous le régime de Vichy mais le 10 avril 1948 la statue reconstituée fut à nouveau inaugurée. La statue initiale était due à César Schroevens (fondeur Hohwiller) alors que la réplique est de Henri Lagriffoul.
Il meurt lors d’un accident de train à la gare de Rouen le 27 novembre 1916 poussé par la foule sous les roues d’un train en partance. Il ne verra pas la délivrance de la Belgique. Il rentrait à Saint-Clouddans un logement modeste situé au 5, rue de Montretout. Il y vécut les seize dernières années de sa vie, de 1900 à 1916. La rue porte désormais son nom.
On veut l'enterrer en Belgique "libre" et sa dépouille est transférée vers le dernier recoin libre de la Flandre derrière le front de l’Yser. Le 2 décembre 1916, il est inhumé au cimetière d’Adinkerke en présence d'André Gide. Pour des raisons de sécurité, son corps sera déplacé vers le cimetière de Wulveringem près de Furnes.
Finalement, on choisira l'imposante courbe de l’Escaut à Sint-Amands, son village natal.
L’endroit aurait été désigné par Henry van de Velde. Le monument est bâti d’après les plans de l’architecte moderniste, Louis Van der Swaelmen et sera inauguré le 9 octobre 1927.
"Le jour que m’abattra le sort, C’est dans ton sol, c’est sur tes bords Qu’on cachera mon corps, Pour te sentir à travers la mort, Encor‘L’Escaut’" Les Héros, 1908
La Wallonie 8-9 octobre 1927 KBR
Il y repose avec son épouse Marthe Massin, artiste liégeoise (1860-1931) qu'il avait rencontrée fin 1889 à Bornem.
En 1886, il lui dédiera un recueil de poèmes d’amour : Les Heures claires.
Oh ! ce bonheur Les heures claires (1896).
Oh ! ce bonheur Si rare et si frêle parfois Qu'il nous fait peur. Nous avons beau taire nos voix Et nous faire comme une tente, Avec toute ta chevelure, Pour nous créer un abri sûr, Souvent l'angoisse en nos âmes fermente.
Mais notre amour étant comme un ange à genoux Prie et supplie Que l'avenir donne à d'autres que nous Même tendresse et même vie, Pour que leur sort, de notre sort, ne soit jaloux.
Et puis, aux jours mauvais, quand les grands soirs Illimitent, jusques au ciel, le désespoir, Nous demandons pardon à la nuit qui s'enflamme De la douceur de notre âme.
Hommage du Roi et de la Reine en 2016 100ème anniversaire de sa mort.
A Roisin (Honnelles)
Au mois d’août 1899, il se rend à Roisin (Honnelles) pour rencontrer Anna-Maria Urbain, l’épouse de son ami Georges Rodenbach autre poète symbolisme décédé l’année précédente. Entre 1899 et 1914, le poète Emile Verhaeren séjournera à plusieurs reprises à Roisin dans venait dans une ferme-auberge proche du "Caillou qui bique " qui abrite maintenant l’Espace muséal Emile Verhaeren. Il y écrira cinq recueils.
Ce poète symboliste et un romancier belge est né lme 16 juillet 1855 à Tournai et est décédé le 25 décembre 1898 à Paris à l'âge de quarante-trois ans.
A noter que le frontispice est de Fernand Khnopff. Le livre fut publié chez Flammarion mais fut auparavant publié dans les colonnes du Figaro du 4 au 14 février 1992.
Téléchargé sur le site de laBnF (ICI)
Son article sur Rimbaud du 12/08/1892 paru dans le Figaro.
Le coffret
À ma mère.
Ma mère, pour ses jours de deuil et de souci,
Garde, dans un tiroir secret de sa commode, Un petit coffre en fer rouillé, de vieille mode, Et ne me l'a fait voir que deux fois jusqu'ici. Comme un cercueil, la boîte est funèbre et massive, Et contient les cheveux de ses parents défunts, Dans des sachets jaunis aux pénétrants parfums, Qu'elle vient quelquefois baiser le soir, pensive ! Quand sont mortes nos sœurs blondes, on l'a rouvert Pour y mettre des pleurs et deux boucles frisées ! Hélas ! nous ne gardions d'elles, chaînes brisées, Que ces deux anneaux d'or dans ce coffret de fer. Et toi, puisque tout front vers le tombeau se penche, O mère, quand viendra l'inévitable jour Où j'irai dans la boîte enfermer à mon tour Un peu de tes cheveux..., que la mèche soit blanche !
Les Tristesses
L'oubli
J’avais vu ― l’an dernier ― au fond d’un cimetière Une petite tombe étroite et toute entière Recouverte de fleurs qui s’effeuillaient au vent. C’était le jour des Morts et la foule en rêvant Sentait près des défunts combien la vie est vaine. Tout était blanc sur ce tombeau ; pas une veine Dans le marbre caché sous un amas tremblant De roses, de jasmins, de lis ; tout était blanc. On eût dit qu’en partant vers la voûte éternelle La morte comme un cygne avait ouvert son aile Et perdu son duvet au bord de ce chemin. En écartant un peu les bouquets de la main Je lus qu’elle était morte à peine fiancée ; Et je compris alors cette exquise pensée D’un triste amant, perdu là-bas dans l’horizon, Qui le matin, quittant sa funèbre maison, Sans doute était venu couvrir sa bien-aimée De ce voile de neige épaisse et parfumée Que la pluie automnale avait mouillé de pleurs…
Je viens d’aller revoir la tombe…elle est sans fleurs.
Il meurt à 43 ans d'une typhlite le jour de Noël 1898. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 15) où l'occultiste Catulle Mendès prononce son éloge funèbre.
Son tombeau (1902) au Père-Lachaise est de Charlotte Dubray. Le poète mort émerge de la tombe brisée en tenant une rose. c'est meut-être une allusion au fait qu'il avait participé Salon de la Rose-Croix (1892-1897) créé par l'occultiste Joséphin Péladan. Le tombeau s'intitule : "le défunt soulevant le tombeau".
Angelo Hecq est né à Roisin le 17 mai 1937 et est décédé à Autreppe le 9 juin 2010.
On peut télécharger ICI le mémoire de Marie Sophie Sorée réalisé pour l’obtention du diplôme de Master en Histoire de l’Art et Archéologie à l’ULG Faculté de Philosophie et Lettres , Département des Sciences historiques dans le cadre de l’année académique 2016-2017.
On ne peut qu'être séduit par la beauté du lieu mais il permet également d'approcher toute une série de personnalités.
Les tombes
Tombe Yard
Ce granit rosé regardant la mer serait la tombe de l'épouse de Francis Yard Marthe et de ses enfants René et Madeleine. Je n'ai vu que le nom de Madeleine. Francis Yard, quant à lui, est enterré à Rouen. Cet écrivain et poète n'a jamais habité à Varengeville-sur-Mer. C'est la mort de sa fille Madeleine en 1936 à l'âge de 26 ans, qui le fit devenir alcoolique et sombrer dans la misère.
La neige au village
Lente et calme, en grand silence, Elle descend, se balance Et flotte confusément, Se balance dans le vide, voilant sur le ciel livide L'église au clocher dormant.
Pas un soupir, pas un souffle, Tout s'étouffe et s'emmitoufle De silence recouvert... C'est la paix froide et profonde Qui se répand sur le monde, La grande paix de l'hiver.
A Rouen 19 rue Francis Yard :
Il est né à Boissay en 1876. Le village lui rend hommage.
Plaque sur le mur du cimetière GoogleMaps
GoogleMaps
Tombe de Jacques Danois
On est frappé aussi par le tombeau de Jacques Danois vétéran des armées napoléoniennes. Le tombeau fut refait en 1935, 1984 et 2010.
Il est né à Varengeville-sur-Mer le 10 janvier 1780.
Baptême
Le 23 avril 1803 (3Floréal an IX), il entre au service comme conscrit, devient caporal le 11/05/1808, sergent le 25/04/1811, adjudant sous-officier le 11/03/1813 et sous-lieutenant le 1er juin 1813. A fait les campagnes des An XII & XIII au camp de Boulogne. An XIV (1806 & 1807), il fait partie de la grande armée. 1809 à l'armée d'Allemagne 1812 à l'armée de Russie 1813 à la grande armée 22 mai 1809 : blessé d'une balle au téton droit
Il part à la retraite le 1/08/1814 Le 14 novembre 1816 , il se marie Mariage avec Marie Françoise LEROUX à Varengeville-sur-Mer.
Il décède à son domicile de Varengeville-sur-Mer le 20 août 1857 à 7 heures.
Tombeau du compositeur Albert Roussel et de son épouse Blanche Preisach
Les motifs en relief de bronze évoquent ses principales oeuvres : "Le Madrigal aux Muses" "Bacchus et Ariane" "Evocation" "Padmâvatî" "Khrishna" "Le Joueur de flûte"
Est gravée sur la quatrième face (vers la mer) une de ses phrases : "C’est en face de la mer que nous finirons nos existences et que nous irons dormir pour entendre au loin son éternel murmure".
Le sculpteur est Marcel Gaumont et le fondeur Eudier. Elle date de 1930.
Albert Roussel 1869-1937
N.B. : Marcel Gaumont a réalisé de nombreux monuments dont des monuments aux morts comme ici à Sorigny.
Image GoogleMaps
On peut écouter ici une oeuvre d'Albert Roussel.
La tombe de George Braque
Georges Braque né en 1882. Il eut des funérailles nationales le 3 septembre 1963 dans la Cour Carrée du Louvre puis fut inhumé le 4 septembre au cimetière marin de Varengeville conformément à sa volonté. Son épouse, Marcelle le rejoindra deux ans plus tard.
Dans son oeuvre, les oiseaux prennent une place particulière à partir de 1949. La mosaïque date de 1965 fut réalisée d’après un de ses dessins. Je n'ai pas la preuve formelle mais il semble que cette mosaïque à été réalisée par Heidi Melano (1929-2014).
Heidi Melano
Heidi Melano et son mari Lino ont collaboré avec de nombreux artistes : en particulier Fernand Léger mais aussi Chagall et Braque. La mosaïque fut restaurée par Mme Laurence Krougly d'Ardèche en 2016.
N.B. : dans la tombe est aussi inhumée Mariette Lachaud. Mariette Lachaud. C'est la fille de la cuisinière des Braque. Un jour, le peintre lui offre un appareil-photoce qui permettra d'entrer dans l'intimité de cet homme discret.
Ci-dessous : 3 photos de Mariette Lachaud.
Il fut aussi photographié par Robert Doisneau.
Sa vie à Varengeville :
En 1908, lors d'une visite de l'atelier de Pablo Picasso, il y découvre deux toiles : Les Demoiselles d'Avignon, ainsi que Trois femmes qui n'est pas encore achevé.
Il avait commencé la réalisation de "Le Grand Nu" commencé en 1907 qui sera achevé en 1908.
Si Picasso est considéré comme "l'inventeur" du Cubisme, on peut cependant admerttre qu'ils y ont contribué de manière égale mais l'un était un homme public alors que l'autre était un homme discret.
L'église Saint-Valery
Elle est consacrée à saint Valéry Walaricus (±550 - 622) qui fut abbé de Leuconay où il est décédé mort (ancien nom de Saint-Valery-sur-Somme). Il créa l'abbaye de Saint-Valery-sur-Somme.
Cette statue est due à un liégeois Michel Borlé (Liège 28 novembre 1751 - Dieppe le 22 avril 1817).
On peut y voir deux oeuvres de Georges Braque.
Le tabernacle
La dernière cène
L'arbre de Jessé
En 1956, il donna la maquette d’un vitrail évoquant l’Arbre de Jessé. C'est le maître-verrier Jean Barillet qui le réalisera et il sera posé en avril 1962. D’esprit abstrait, il offre une tonalité à dominante bleue ouverte à la méditation, entre ciel et mer.
N'y figurent que trois noms : Jesse, Marie, Jésus.
D'autres vitraux modernes sont visibles : ceux de Jean Renut, Raoul Ubac
Le vitrail de Jean Renut
Jean Renut
Jean Renut est né en France en 1970. En 1999, il rencontre Benoît Marq, fils de Brigitte Simon et de Charles Marq. Les Simon sont des maître verriers de Reims qui ont réalisé les vitraux d'Ubac, Poliakoff, Sima, Braque et Chagall. En 2000, Benoît Marq propose à Jean Renut de réaliser un vitrail destiné pour l'église. L' œuvre fut posée en 2001
Les vitraux de Raoul Ubac
Vitrail d’Antoine Lusson au moment de la rénovation de 1863
Dans l’église un Christ roux de Michel Ciry.
Notre-Dame de Guadeloupe
Dalle funéraire de Jean Hébert et de Michelle Chéron
En 1882, Monet peint l’église de Varengeville à sept reprises, selon deux angles différents : quatre versions depuis un champ, au lieu-dit Les Communes et trois versions depuis la grève en contrebas.
Près de la halle aux toiles, place du Gaillardbois, on peut voir la statue du compositeur François-Adrien Boieldieu né à Rouen en 1775.
François-Adrien Boieldieu 1755-1834
Cette sculpture date de 1836 et fut fondue par Eugène Quesnel en 1837 comme on le voit sur le socle. Le livre "le Petit chaperon rouge" fait référence à une de ses oeuvres.
Le petit chaperon rouge : ouverture
Le pont Boieldieu
C'est un pont routier qui est riveté et non soudé. Il a été ouvert à la circulation le 3 mai 1955 et inauguré par Paul Ramadier le 28 avril 1956. Il se situe en aval du pont Pierre-Corneille et en amont du pont Jeanne-d'Arc. Il existe 6 ponts à Rouen : le Pont Pierre Corneille, le Pont Boieldieu, le Pont Jeanne d’Arc, le Pont Guillaume le Conquéran, le Pont Mathilde, le Pont Flaubert, dit "6ème Pont".
Rive droite
La statuaire (1957) est du sculpteur Jean-Marie Baumel. En amont, des Normands naviguent sur une esnèque (drakkar).
Signature
En aval, le navigateur et explorateur rouennais Cavelier de La Salle vogue sur une nef vers l'Amérique.
Blason de Rouen
Rive gauche
La statuaire est de Georges Saupique et montre les Affluents de la Seine et Océan, père de l'aventure. La limite de séparation du port fluvial et du port maritime est définie par Voies navigables de France (VNF) et se trouve au pont Boieldieu. Elle correspond à peu près à l'emplacement du pont Mathilde qui en constituait la limite au Moyen Âge.
En amont, l'Océan, père de l'aventure.
L'Océan, père de l'aventure
En aval, les affluents de la Seine
A Rouen, la Seine compte trois affluents : l'Aubette, le Cailly, le Robec.
N.B. : on peut se demander pourquoi les vikings qui symbolisent la mer et l'Océan se situent en amont et non pas en aval.
Les buste des conquérants
1. Jean-François de la Pérouse
Jean-François de la Pérouse 1741-1788
Cet explorateur français s'est illustré lors de la guerre d'indépendance américaine, et a traversé l'océan Pacifique jusqu'à la Nouvelle-Calédonie. Il disparait en mer dans un naufrage. Découvrez qui était cet aventurier français du XVIIIe siècle. Il faudra attendre 1827 pour que le capitaine britannique Peter Dillon découvre l'épave de l'Astrolabe. Celle de la Boussole ne sera découverte par un plongeur néo-zélandais qu'en 1962.
2. Jacques Cartier
Jacques Cartier 1491-1557
C'est un navigateur et explorateur breton puis français. Il fut mandaté par le roi François Ier. Il atteindra en 1534 le golfe du Saint-Laurent. C'est lui qui donne à la région le nom de "Canada" qui provient d'un mot iroquoien kanata (village). Il fera un second voyage en 1535-1536 et un troisième en 1541-1542.
3. James Cook
James Cook 1728-1779
C'est un navigateur, explorateur et cartographe britannique. Il fait trois voyages dans l’océan Pacifique et est le premier Européen à débarquer sur la côte Est de l’Australie, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Sandwich du Sud et à Hawaï. Il est aussi le premier navigateur à faire le tour de l'Antarctique et à cartographier Terre-Neuve et la Nouvelle-Zélande. A Hawaï, il veut prendre en otage le chef de Hawaï, Kalaniopu'u mais est frappé à la tête et battu à mort.
Baie de Kealakekua
4. Amerigo Vespucci
Amerigo Vespucci 1454-1512
C'est un commerçant, navigateur et explorateur florentin. Entre 1497 et 1504, il participe à quatre voyages, les deux premiers au nom de l'Espagne (1499-1500), et deux autres pour le Portugal (1501-1502). En 1507, un paragraphe de "Cosmographiæ Introductio" propose le nom d'"Amérique" pour baptiser le nouveau monde.
5. René Robert Cavelier de La Salle
René Robert Cavelier de La Salle 1643-1687
Ce Rouanais fut un explorateur-voyageur ayant parcouru la région des Grands Lacs des États-Unis et du Canada actuels, puis le fleuve Mississippi. Il a découvert les territoires situés entre la vallée du Saint-Laurent et le delta du Mississippi.. Il mourra assassiné le 19 mars 1687 près de Navasota, au sud-ouest de la colonie française de Louisiane. Navasota se situe au nord-ouest de Houston dans l'état du Texas.
6. Jean de Bethencourt
Jean de Bethencourt 1361-1425
Il conduira à partir de 1402 une expédition aux îles Canaries. Il recevra le titre de "seigneur des îles Canaries" du roi Henri III de Castille qu'il reconnait comme suzerain.
7. Ferdinand de Magellan
Ferdinand de Magellan 1480-1521
Cest un navigateur et explorateur portugais qui avait pour but d'atteindre les Indes orientales, notamment les îles Moluques en Indonésie, en naviguant vers l'ouest. Il espère donc trouver un passage de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique. Parti de Séville en 1519, il découvre un passage très au sud des terres jusque là inexplorées, le détroit de Magellan, et atteint les îles Philippines Il est tué au combat avec des indigènesdu roi Lapulapu sur l'île de Mactan (Philippines) en avril 1521.
Portrait posthume imaginaire de Lapulapu Carlo Caacbay Image Wikipedia
8. Christophe Colomb
Christophe Colomb 1451-1506
Il est d'origine italienne, né à Gênes ou à Savone mais peut-être en Corse vers 1451 et mort en 1506 à Valladolid. Grâce à la reine Isabelle de Castille il découvrit le 12 octobre 1492 des terres inconnues des Européens. Il pensait être en Indes. Ces terres se révèleront être l'Amérique. Il avait deux caravelles (la Pinta et la Nina) et une Caraque (la Santa Maria). Il n'a découvert en fait que quelques îles autour de la Guadeloupe. Son aura a bien chuté. En témoignent ces dégradations récurrentes de son buste.
9.Marco Polo
Marco Polo 1254-1329
10. Vasco de Gama
Vasco de Gama 1469-1524
LES SCULPTEURS
1. Jean-Marie Baumel (1911-1978)
L'auteur des statues de la rive droite a aussi réalisé :
Paris : Notre-Dame de la Salette
Il a reçu le prix Puvis de Chavannes en 1965 pour son travail sur l'entrée de l'église Notre-Dame-de-la-Salette de Paris
Notre-Dame de la Saletrte (Paris)
A Marseille deux bas-reliefs pour le tunnel Saint-Antoine
Entrée sud
Entrée nord
Au Havre
Le bas-relief se trouve au 48 Avenue Foch. Il les a réalisées avec Marthe Schwenck-Baumel en 1953.
Il rend hommage à :
André Caplet (1878-1925) : compositeur et chef d'orchestre. Pierre-Nicolas Beauvallet (1750-1818) : sculpteur, dessinateur et graveur. Pierre-François Haumont (1772-1866) : sculpteur. Henri Woollett (1864-1936) : compositeur
L'autre bas-relief est au 42
Raimond Lecourt (1882-1946) : peintre. Achille-Émile Othon Friesz, dit Othon Friesz (1879-1949) : peintre et graveur. Georges Jules Ernest Binet (1865-1949) : peintre. Raoul Dufy (1877.
2. Jean-Marc de Pas (Bois-Guilbert)
Jean-Marc de Pas
En 1983, alors âgé de 21 ans, Jean-Marc de Pas reçoit le château de famille. Il y crée un jardin poétique et l'ouvre au public. On peut le visiter ICI.
François Adrien Boieldieu, l'enfant de Rouen, outre cette statue, est honoré dans sa ville par un collège, un pont, et un curieux médaillon sur une maison à l'angle de la rue de Crosne et de la rue de Fontenelle aux cotés d'autres personnalités rouennaises
3. Dantan le Jeune 1800 - 1869
La statue est l'œuvre de Jean-Pierre Dantan dit Dantan le Jeune (1800-1869), sculpteur et caricaturiste. Il réalisa des centaines de petits bustes de 20 à 60 cm en plâtre ou en bronze. Ses statuettes ont inspiré Honoré Daumier pour ses portraits-charges de parlementaires.Il était le fils d’un sculpteur sur bois et le frère cadet de Dantan Antoine. Ses portraits – caricatures (ou portraits-charges) sont nombreux : Nourrit, Ponchard Louis-Philippe, Talleyrand Havely, Berlioz, Verdi, Rossini, Beethoven, Paganini, Liszt, Victor Hugo, Balzac, Lord Grey, le roi Georges, Lord Sefton, O’Connel... La majorité de ses bustes et des caricatures sont légués au musée Carnavalet que l'on peut voir et télécharger ICI.
Autoportrait
Jean-Pierre Dantan
Son autoportrait-charge
Portrait sérieux du flûtiste Vincent-Joseph van Steenkiste
Portrait-charge de Nicolo Paganini
4. Georges-Laurent Saupique (1889 -1961)
Outre le statuaire du pont on lui doit de nombreuses sculptutres.
Ainsi le buste de Marianne en 1946 pour l'avènement de la IVème république.
A Londres, l'église Notre-Dame-de-France près de Leicester square lui doit cette vierge.
L'église Sainte-Jeanne-d'Arc, ainsi que les halles du marché sont l'oeuvre de l'architecte Louis Arretche. Elle est érigée à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Sauveur (rasée en 1795). Elle fut consacrée le 29 avril 1979 et inaugurée le 27 mai 1979 par le président Valéry Giscard d'Estaing.
Pas de gargouille mais une fontaine
Son aspect évoque à la fois un bateau viking ou un poisson.
A voir ICI
Louis Arretche 1905-1991
Elle ne possède pas de cloche sauf celle-ci visible à l'extérieur.
Louis Arretche a voulu renouer avec la tradition des vieilles églises normandes en créant un édifice ayant la forme d'un bateau renversé. La structure est en bois visible à l'extérieur et apparente au-dessus de la nef.
La chapelle du Saint-Sacrement
et ses boiseries Renaissance sur la droite.
La toile derrière la crèche est une oeuvre collaborative animée par l'artiste Marc Dannaud (2022)
Louis Arretche a intégré les vitraux du chœur de l'ancienne église Saint-Vincent qui se trouvait en bas de la rue Jeanne-d'Arc et qui fut détruite en 1944 mais dont les vitraux avaient été mis à l'abri. Ils sont au nord. Ainsi le soleil ne les traverse pas et ils peuvent être admirés toute la journée. A voir sur ce site : https://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Rouen/Rouen-Sainte-Jeanne-d-Arc.htm
Verrière de la Vie de saint Pierre, 1520-1530, don des Boyvin, seigneurs de Bonnetot
Verrière de Sainte Anne, 1520-1530, œuvre de Jean Le Vieil et probablement offerte par la confrérie de Compostelle
Verrière du Triomphe de la Vierge ou vitrail des Chars, commandée en 1515 et réalisée vers 1522, œuvre de Jean et Engrand Le Prince
Verrière de l'Arbre de sainte Anne, 1520-1530
Verrière de la Vie de saint Jean-Baptiste, réalisée en 1526, œuvre d'Engrand Le Prince
Verrière des Œuvres de Miséricorde, réalisée en 1520-1530, œuvre d'Engrand et peut-être de Jean Le Prince
Verrière de Saint Antoine de Padoue, 1520-1530, seule verrière uniquement en grisaille et jaune d'argent
Verrière des Saints, 1520-1530
Verrière de l'Enfance et de la Vie publique du Christ, 1520-1530, don des Le Roux de Bourgtheroulde
Verrière de la Passion, 1520-1530
Verrière de la Crucifixion, 1520-1530, ancienne verrière axiale de l'église Saint-Vincent
Verrière de la Vie glorieuse du Christ, 1520-1530
Verrière du martyre de saint Vincent, 1520-1530, don des Le Roux, seigneurs de l'Esprevier
Baie 1
La vie de saint Pierre
La vie de saint Pierre
Mis à part le tympan, c'est une œuvre de l'«Atelier Rouennais» vers 1530.
Le tympan
Il date de 1869 est du à Duhamel-Marette. Il représente des saynètes de la vie de saint Pierre.
Registre du bas La Vocation de saint Pierre et de saint André La pêche miraculeuse La Rivalité entre Pierre et Simon le magicien qui tombe du haut du Capitole La Polémique entre saint Pierre et Simon le Magicien.
N.B. : on aperçoit les églises Saint-Ouen et Saint-Maclou.
Registre supérieur La Prédication de l'apôtre et ses miracles La Remise des clés du Paradis par le Christ Une Apparition du Christ à saint Pierre.
N.B. : ce sont les seuls qui sont signés. Ce serait Jean Le Vieil artisan-verrier travaillant pour la fabrique de Saint-Maclou en 1519 et 1520.
Baie 2
La vie de sainte Anne
La vie de sainte Anne
Registre du haut L'Apparition de l'ange à Joachim La Rencontre à la Porte dorée.
Registre du bas La Naissance de la Vierge La Présentation de la Vierge au Temple.
Tympan Miracle du "pendu dépendu"
Baie 3
Le vitrail des Chars
Baie 3 : Vitrail des Chars ou Verrière du Triomphe de la Vierge Oeuvre de Jean et d’Engrand Le Prince
Tympan Marie, enfant, au côté du Créateur A droite, Ève sort d'une côte d'Adam.
Registre du bas Le premier Triomphe (Adam et Ève au paradis) Deux vertus, parées de robes bleue et rouge tirent le char Adam et Ève tiennent l'étendard de la Justice.
Registre du milieu Le Triomphe de Satan. Le char porte l'arbre de la Connaissance avec le serpent. Devant, Adam et Ève courbent l'échine. La crédulité porte L'étendard de la Justice en berne. Les sept péchés capitaux sur des animaux suivent.
Registre du haut La gloire de la Vierge avec David et Isaïe Les roues écrasent le démon. Le char est tiré par des anges Moïse, la Vérité et l'Hérésie ouvrent la route Derrière, les donateurs suivent le cortège
C'est l'œuvre de Jean et Engrand Le Prince (Beauvais).
Baie 4
L'arbre de Sainte Anne
Baie 4Verrière de l'Arbre de Sainte Anne
Cette verrière est très intéressante. L'histoire des trois Marie est évoquée dans la Légende dorée de Jacques de Voragine.
La légende dorée Jacques de Voragine
Or c'est sur ce livre que s'est basé en grande partie Emile Mâle pour écrire ce livre qui m'a permis de regarder les cathédrales d'une manière plus profonde et d'appréhender ce symbolisme religieux qui a disparu de nos jours.
Le symbolisme dans l'art religieux au XIIIème siècle
Emile Mâle 1862-1954
Saint Anne se serait mariée à 3 reprises. D'abord avec Joachim avec qui elle a eu Marie comme enfant. Elle s'est ensuite mariée avec Cléophas, dont elle a eu Marie Cléophas puis avec Salomé (Salomas) dont elle a eu Marie Salomé.
Image Wikipedia
Les 3 Marie
Registre supérieur Au centre, la Vierge et l'Enfant Jésus. À gauche, Simon, Joseph le Juste, Jacques le Mineur et Jude (enfants de Marie Cléophas mariée à Alphée) A droite, Jacques le Majeur et Jean l'Évangéliste. (enfants de Marie Salomé mariée à Zébédée)
Registre du milieu
Registre du bas Les trois Marie Marie Salomé Sainte Anne (avec la Vierge) Marie Cléophas.
Les 3 Marie engendrèrent :
Anne et Jaoachim : la Vierge puis l'Enfant Jésus . Anne et Cléophas : Marie Cléophas et Alphée : Simon, Joseph le Juste, Jacques le Mineur et Jude Anne et Salomé (Salomas) : Marie Salomé et Zébédée : Jacques le Majeur et Jean l'Évangéliste
L'on nomme l'ensemble de cette postérité la Sainte Parenté par opposition à la Sainte Famille.
Baie 5
La vie de Saint Jean Baptiste
Baie 5 : La vie de Saint Jean Baptiste Oeuvre d’Engrand Le Prince
Tympan Annonce à Zacharie Visitation Départ de Jean de la maison de ses parents pour le désert Première prédication.
Registre du haut La Prédication Le baptême du Christ.
Registre du bas La Décollation La Présentation de la tête du Baptiste à Hérode et Hérodiade.
Baie 6
Œuvres de miséricorde
Le Christ nourrira tous ceux qui viennent à lui.
Richesse (en jaune) repousse Nécessité (en rouge) mendiant pour ses enfants. Charité (en brun) aide les pauvres. En dessous, Aumône éteint le feu qui menace Péché.
L'ingratitude
Pitié auprès du Christ défend la cause des riches alors que le Christ proclame "Qu'ils souffrent de la faim comme les chiens". La bulle en-bas les nomme "les riches ingrats". En effet, s'ils ne pratiquent pas la charité, il ne rendent pas aux pauvres ce que les pauvres leur ont donné. Un riche est transpercé d'une lance par la Mort.
Le mauvais riche
Le riche au centre de la table est accompagné de Suffisance (debout en rouge). A sa gauche, se tient une nonne. Les trois pauvres quémandant sont rabroués. Le quatrième est Lazare qui aussi mendie.
Baie 7
Saint Antoine de Padoue
On attribue à Saint-Antoine de Padoue 13 miracles. Trois sont représentés sur le vitrail.
Sa mort
Le saint mort est entouré de moines et de proches.
Le pied coupé
Un jeune homme avoue à Antoine qu'il a donné un violent coup de pied à sa mère. Le saint lui dit : “le pied qui frappe la mère ou le père mérite d’être coupé à l’instant”. Le Jeune homme pris par le remord rentre chez lui et se tranche le pied. Saint Antoine accourt alors et tout en priant remet le pied à sa place. A droite, l'homme qui se coupe le pied et, en bas, le saint qui le recolle à la jambe.
L'usurier
Un homme très riche vient de mourir et tous les proches sont réunis pour ses funérailles. Antoine, présent, s’écrie : "ce mort ne doit pas être enterré dans un lieu béni, car son corps est sans le cœur". On fait venir un médecin qui, ouvrant la poitrine du mort, constate que le cœur n’y est pas. Le cœur est retrouvé peu après dans le coffre-fort ou le riche conservait sa fortune.
Le Miracle de la mule
Un hérétique demande à Antoine de prouver par un miracle la présence du Christ dans l'hostie. On lui amène une mule affamée et on lui présente d’un côté dufourrage, de l’autre une hostie. Négligeantle fourrage, l’animal s’agenouille devant l’hostie consacrée et l’hérétique se convertit immédiatement.
Baie 8
Les saints
Registre supérieur Saint Vincent, patron de la paroisse Saint Jacques le Majeur Arc triomphal
Registre du milieu Saint Claude Saint Nicolas et les enfants
Registre inférieur Sainte Anne instruisant la Vierge Saint Jean-Baptiste. Les donatrices
L'atelier Duhamel-Marette s'est chargé d'une restauration globale au XIXe siècle.
Baie 9 L'Enfance et de la vie publique du Christ
Tympan Annonciation Christ de Pitié
Registre supérieur Couronnement de la Vierge Nativité Adoration des mages Présentation au Temple.
Registre du bas Fuite en Égypte Jésus parmi les Docteurs Multiplication des pains Adieux de Jésus à sa mère
Baie 10
La Passion du Christ
Tympan Sainte Véronique et le voile de la sainte Face Les instruments de la Passion Les donateurs
Registre du haut La Flagellation Ecce homo Comparution devant Pilate Portement de croix.
Registre du bas L'Entrée du Christ à Jérusalem Jésus au jardin des Oliviers Le Baiser de Judas La Comparution devant Caïphe
Baie 11
La Crucifixion
Il date des années 1520-1530 mais fut restauré en 1869 par l'atelier Duhamel-Marette.
Symbolisme gauche-droite
On a ici une représentation du symbolisme chrétien. Il apparait que le côté droit est généralement considéré comme le "bon côté" et le côté gauche comme le "mauvais côté". Le bon larron est à droite du Christ (avec le soleil) alors que le mauvais larron est à gauche (avec la lune). Cette symbolique se retrouve dans tous les tympans des cathédrale : l'enfer à la gauche du Christ, la paradis à sa droite.
Tympan du Jugement dernier Notre-Dame de Paris
Baie 12
Vitrail de la vie glorieuse du Christ
Registre supérieur La Descente de croix La Mise au tombeau LLa Résurrection Les Saintes Femmes au tombeau
Registre inférieur Apparition de Jésus à sa mère Apparitionà sainte Madeleine Le Repas à Emmaüs L'Incrédulité de saint Thomas.
Baie 13
Saint Vincent
Tympan Les litanies de la Vierge
Registre du haut La Mort de saint Vincent écrasé par la vis d'un pressoir Le Jet du corps de saint Vincent dans la mer L'Exposition du corps de Vincent aux bêtes sauvages.
Registre du bas Le Jugement de Vincent et Valère, Le Martyre de saint Vincent
Jeanne d'Arc
Jeanne d'Arc par Michel Coste, 1999.
Michel Coste est un sculpteur français né en 1939 à Aix en Provence dont on peut voir ses oeuvres ICI
Les bustes de Jeanne d'Arc
Ce buste est du aux atelier Missor (ICI) Le socle en chêne fut réalisé avec du bois de Notre-Dame de Paris.
Signature
On ne connaît que cinq lettres originales dont trois ont une signature : « Jehanne » ». La première, adressée aux habitants de Riom, date du 9 novembre 1429 et est conservée aux Archives communales de la ville. Les deux autres, datant des 16 et 28 mars 1430, adressées aux habitants de Reims, font partie de la Collection du comte de Maleissye.
La statue de Jeanne d'Arc
C'est au début du XXème siècle que la ville se décide à réaliser une statue en l'honneur de Jeanne d'Arc. C'est Maxime Real del Sarte qui la réalisa.
Maxime Real del Sarte 1888-1954
Il a réalisé un très grand nombre de statues de Jeanne d'Arc. Ainsi entre 1909 et 1953, il a créé pas moins de 36 sculptures différentes ! La statue est haute de 3 mètres etpèse plus de 4 tonnes. Il en existe deux répliques monumentales. L’une se trouve, depuis 1948, sur les bords du Rio de la Plata, à Buenos Aires, en Argentine et l’autre peut se voir, depuis 1951, à l’université de Montréal au Québec.
Elle était visible à l’entrée du Club de los Pescadores en face de l’aéroport Jorge Newberry sur les bords du Rio de la Plata. En 2013, en raison de l'agrandissement de l'Aéroport, l'œuvre en cours de restauration au Patio de Esculturas (MOA)
Ilo a aussi réalisé en Belgique à Stavelot le monument aux morts
Pourquoi le nom d'Arc ?
Jeanne d’Arc est née en 1412 à Domrémy dans une famille de paysans nommée "Darc" (assez aisés et appelés laboureurs). C'est l'ensemble de sa famille qui sera anoblie par Charles VII. Ils changeront leur nom en d’Arc
Le pilori
La grande croix du monument national d’hommage à Jeanne d’arc se trouve à coté de l’ancien pilori qui fut mis à jour lors du chantier de construction. Ele se situe près de l’entrée de l’église.C’est ici que Jeanne a été brûlée vive, le 30 mai 1431. Comme l’avaient stipulé les juges du procès en réhabilitation de Jeanne en 1456, une croix commémorative sera dressée mais cinq siècles plus tard, à l’emplacement de son martyre.
Un boulodrome entre les vestiges de l'église Saint-Sauveur.
Ce sont les derniers vestiges de l'époque de Jeanne d'Arc avec l'auberge de la couronne (la plus vieille de France) qui a résisté aux bombardements de 1944 et à un incendie en 1988. A l'extrème gauche sur la photo ci-dessous.
Marguerite Gachet dans le jardin (1890) au musée d'Orsay.
L'intérieur
A droite sa cathèdre
On voit sur le bureau : une reproduction de Paul Cézane : "Dahlia dans un grand vase de Delft".
La presse à bras
C'est avec cette presse à bras que le Docteur Gachet tirait ses eaux-fortes. En 1890, Vincent Van Gogh réalise une seule eau-forte "L'Homme à la pipe" (Portrait du Docteur Gachet). L'eau-forte fut tirée par le Docteur Gachet sur cette presse.
Nature morte aux Delft Louis van Ryssell
Paul Louis Gachet Nature morte aux lys et à la faïence
Nature morte au chat et aux livres" Paul Gachet fils alias Louis van Ryssel
Van Ryssel est le pseudonyme choisi Paul Gachet et de son fils Louis pour signer leurs toiles. Ryssel leur rappelait leurs origines flamandes (Ryssel = Lille).
Si la nature morte ("still-life") était considérée comme un genre mineur les impressionistes lui ont rendu de l'allant. Ainsi Van Gogh lui-même :
Van Gogh Roses et anémones (1890) Musée d'Orsay (ICI)
ou Cézane
Paul Cézane Dahlia dans un grand vase de Delft Musée d'Orsay (ICI)
Cette toile date de 1896 représentant la maison de Daumier à Valmondois.
Il s'agit certainement de rendre hommage à Daumier qui en 1874 était presque aveugle. Comme il ne pouvait plus peindre, il envisageait d'organiser une vente caritative d'oeuvres pour l'aioder.
Ainsi Daumier pourra acheter la maison qu'il louait à Valmondois où il mourrut en 1879.
Signature de Louis
Sur la porte ci-dessous, les ideogrammes seraient le témoignage de peintres chinois qui l'ont visité. Malgré plusieurs années d'étude du chinois, j'ai été incapable de traduire.
Marguerite Gachet au piano : musée de Bâle (1890)
Blanche Derousse Portrait de Vincent van Gogh (1902)
Blanche Derousse (1873-1911) était surtout une copiste. On trouve au musée d'Orsay les dessins qu'elle a réalisés d'après les œuvres de Van Gogh issus de la collection du docteur Gachet. Elle fut l'élève de celui-ci.
Son acte de décès indique néanmoins le métier de couturière.
Acte de décès
Elle est inhumée au cimetière de Saint-Ouen.
L'église
L'auberge Ravoux (52 rue du Général-de-Gaulle).
Il y louait la chambre 5 (7 mètres carrés) pour 1 franc par Jour. Il y a passé les 70 derniers jours de sa vie. Il se serait suicidé (27 juillet) en se tirant une balle dans le coeur mais la balle aurait été déviée par la 5ème côte. Il rentrera dans l'auberge en titubant et agonisera pendant vingt-neuf heures. Il décède le 29 juillet 1890.
Il a utilisé un pistolet Lefaucheux 7 mm.
Son revolver tout rouillé a été vendu à l'hôtel Drouot de Paris en 2019 pour la somme de 162.500 euros. Il se serait tiré une balle dans les champs situés derrière le château. L'arme avait été trouvée par un agriculteur.
Paul Gachet L'endroit où Van Gogh s'est suicidé
Paul Louis Gachet (1926), par Émile Bernard Musée d'Orsay.
C'est à lui que l'on doit : "Vincent van Gogh sur son lit de mort" (1890).
L'acte de décès
Le faire-part
Le cimetière d'Auvers-sur-Oise
Théodore Van Gogh Image Wikipedia
Il mourra six mois après son frère. Il était atteint de syphilis. Il devenait fou et s'éteindra de dementia paralytica dans une maison de santé d'Utrecht, le 25 janvier 1891 à l'âge de 33 ans. Il fut d'abord inhumé au cimetière d'Utrecht mais en 1914 sa femme Johanna fera transférer sa dépouille aux côtés de son frère au cimetière d'Auvers-sur-Oise.
Dans le parc
Statue réalisée par Ossip Zadkine.
1961
Ossip Zadkine de son vrai nom Yossel Aronovitch Tsadkine (1888-1967) est un peintre et sculpteur français d'origine biélorusse, établi en France en 1910. Il est considéré comme l'un des plus grands maîtres de la sculpture cubiste.
Image Wikipedia
A Wasmes au rond-point Place saint-Pierre
A Zundert lieu de naissance des Van Gogh. Leur maison natale est à l'extrème droite de la pohoto
A Charleroi : de par et d'autre de la scène du palais des Beaux-Arts, on voit deux bas-reliefs figurant la poésie et la musique.
Ce post résulte de quelques voyages étalés sur plusieurs années avec des photos de qualité moyenne. Il n'a d'autre but que d'aider mes enfants à profiter au maximum de leur voyage. Quelques unes ont été prises en 2024.
Schéma
Venise : les quartiers 1. Castello a) La statue de Garibaldi b) Le monument à Francesco Querini c) la monument au partisan d) The Prison e) La colonne Ferdinand Maximilien f) Monument de la crue du Pô en 1882 g) L'arsenal La porte terrestre Les quatre lions ☉Le premier lion (à gauche) dit lion du Pirée ☉Le deuxième lion ☉Le troisième lion provient de Delos. h) Dante i) L'ancre du Tegetthoff j) Fondamenta degli Arsenalotti k) Rifundazione partito communista l) Campanile de l'église San Giorgio dei Greci m) Scuola Grande di San Marco n) Chiesa dell'Ospedaletto o) Building Bridges p) Ponte dei Sette Martiri Castello q) Residenza d'Osmarin Suites Terrace (vue du canal) r) Le rio de san Gerolamoo s) Basilique Saint-Pierre-de-Castello t) La librairie Acqua Alta 2. Cannaregio a) Église Santa Maria Maddalena b) Eglise Santa Maria dei Miracoli c) Eglise Santi Apostoli d) San canciano e) le ghetto 3. Dorsoduro a) Chiesa di San Trovaso b) Squero de San Trovaso c) Palais Barbarigo Nani Mocenigo d) Punta della Dogana 4. Santa Croce a) Fondaco del Megio. 5. San Polo a) Campo san Polo b) Le rialto c) le palais des Camerlinghi d) La logia della Pescaria e) Les cicchetteria 6. San Marco a) Place Saint-Marc Les Procuraties Le Caffè Florian Harry's bar Tour de l'horloge Le campanile Palais des Doges La basilique Les chevaux Bibliothèque b) Monument Carlo Goldoni c) Campo Santo Stefano d) Eglise San Vidal e) Campo Manin f) Eglise San Giovanni in Bragora g) Église Saint Moïse h) Corte Gregolina i) Stanze de vetro j) Fontergo dei Tedeschi k) La fenice l) le palais Contarini del Bovolo 7. Les ponts du grand canal a) Le pont de la constitution b) Le pont des déchaussés c) Le pont du Rialto 8. Les systèmes anti-pipi 9. Les cheminées anti-escarbilles 10. Les puits 11. Les Altana Le blond vénitien 12. Les gondoles La dissymétrie Il fero de prua Le "Cavali (cheval)" La rame 13. Les nizioleti 14. Les îles a) San Giorgio di Maggiore Basilique san Giorgio Maggiore b) L'île de la Giudecca c) San pietro di castillo Basilique San Pietro di Castillo Le campanile d) Ile de San Michele Le cimetière de san Michele 15) Les "Scultura esterna" 16. Les embarcations 17) l'acqua alta 18) Les bouches de la vérité (bocca della verita ou bocche di leone)
Venise Les quartiers
La ville est divisée en 6 quartiers historiques.
1. Le quartier de San Marcoet sa basilique. 2. Le quartier de Castello(partie sud-est). 3. Le quartier de Cannaregioentre le Rialto et la gare ferroviaire. Son nom vient du caractère rectiligne de ses canaux (canal reggio). 4 & 5. Sur l'autre rive, les sestieri de Santa Croce et San Polo(quartier commerçant du Rialto). fut Le quartier de Dorsoduro (dos dur) : sol rocheux et altitude plus élevée donc moins souvent d'"acqua alta". Il comprend aussi l'île de la Giudec.
1. Castello
a) La statue de Garibaldi
La statue est l'oeuvre d'Augusto Benvenuti.
Garibaldi (1807-1882)
En 1921, près de la statue de Garibaldi, un fantôme en chemise rouge agressait les passants en les poussant ou en leur faisant des crocs-en-jambe. Il fut reconnu : "ma quelo xe Bepi, Bepi el garibaldin" (mais c'est Bepi, Bepi le Garibaldin). Celui-ci, mort depuis peu était un fidèle de Garibaldi et avait promis de le protéger même depuis le paradis. On plaça derrière la statue de Garibaldi, une sculpture représentant Giuseppe Zolli en garde du corps.
b) Le monument à Francesco Querini
Francesco Querini (1867-1900) est un explorateur qui est mort lors de l'expédition d'Umberto Cagni avec la "Stella polare". Umberto Cagni voulait atteindre le pôle Nord en traineau à chiens. L'expédition fut scindée en trois groupes. Si deux revinrent, la troisième (3 hommes) ne sera pas retrouvée.
Francesco Querini (BnF)
c) Le monument au partisan
C'est le sculpteur Leoncillo Leonardi (Spoleto 1915-Rome 1968) qui fut chargé de réaliser un monument dédié aux partisans à l'occasion du dixième anniversaire de la libération (1954). L'oeuvre en céramique polychrome montrait une partisane fusil à la main. Le socle de béton fut réalisé par Carlo Scarpa. Le monument au "partisan vénitien" fut inauguré le 8 septembre 1957 mais dans la nuit du 27 juillet 1961, elle fut détruite par une bombe néo-fasciste.
d) The Prison
En mars 2021, lors de la pandémie apparaît dans les jardins de la biennalecette statue : "The Prison". Le message "Un an après son début, la pandémie nous retient toujours prisonniers même à Venise, notre maison depuis 1600 ans. Mais l'esprit de la Sérénissime surmontera également ce moment et la ville brillera à nouveau". Voir sur internet le hashtag #ciapaipaebae.
N.B. : on peut aussi voir dans les jardins cette sculpture
Venezia "Atena représente par son style architectural et par sa fonction, le lien ancestral qui unit l'homme à la nature. L'œuvre est de Carlo Pecorelli.
Carlo Pecorelli
e) La colonne Ferdinand Maximilien
La colonne rostrale appelée aussi duilienne est une colonne destinée à commémorer une victoire navale ou des campagnes maritimes victorieuses. En principe, le rostre (l'éperon) de navires capturés, était placé sur ces colonnes. La colonne rostrale érigée pour l'archiduc Ferdinand Maximilien dans le Giardini Pubblici, était à l'origine située à Pula en Autriche. Elle fut édifiée par la Marine en 1876. Elle est due à Heinrich von Ferstel.
f) Monument de la crue du Pô en 1882
Il est l'oeuvre d'Augusto Benvenuti (1839-1899).
Augusto Benvenuti
g) L'arsenal
En arrivant par l’eau, via le Canal de l’Arsenal, l'on voit les deux tours de garde de 1686, entrée du chantier naval.
La porte terrestre
A l'achèvement en 1578, fut élevée sur le sommet du tympan, la statue de Sainte Justine en même temps que les deux grands vases marmoréens s'élèvant sur l'attique. Sainte Justine est fêtée le 7 octobre. C'est le même jour que la victoire de Lepante en 1571. C'est une bataille navale de la quatrième guerre vénéto-ottomane : la flotte ottomane de Sélim II contre la flotte de la Sainte-Ligue (escadres vénitiennes,espagnoles, galères génoises, pontificales de Pie V, maltaises et savoyardes). Les Ottomans sont défaits et perdent la plus grande partie de leurs vaisseaux (187 sur 251 engagés).
Justine de Padoue
On peut lire sur l'architrave l'inscription " VICTORIAE NAVALIS MONIMENTUM MDLXXI".
Les quatre lions
☉ Le premier lion (à gauche) dit lion du Pirée
C'est en 1692 que furent placés les deux lions colossaux. Ils faisaient partie du butin de guerre de Morosini. A l'origine, ils se trouvaient au port grec du Pirée.
Corto Maltèse Fables de Venise
Pour la traduction de ces caractères runiques : voir Wikipedia ICI
Corto Maltèse Fables de Venise
☉ Le deuxième lion
☉ Le troisième lion provient de Delos.
Il a été rapporté en 1716, après la résistance victorieuse de la forteresse de Corfou assiégée par les turcs. La sculpture date du VIème siècle.
Sur le sabot inscription : ANNO CORCYRAE / LIBERATE.
N.B. : seul le corps est d'origine
☉Le quatrième lion
Il est un assemblage de deux sculptures (datation et provenance inconnues).
Sur le sabot inscription : EX / ATTICIS
h) Dante
Dante Alighieri visita l'arsenal en 1321. Il fut impressionné et c'est ainsi que dans le XXIème chant de l'Enfer, le châtiment réservé aux escrocs fut l'immersion dans de la poix bouillante.
« Quale nell’Arzanà de’ Viniziani bolle l’inverno la tenace pece a rimpalmare i legni lor non sani »
Telle dans l'arsenal de Vénitiens, Bouillonne pendant l'hiver la poix tenace destinée à calfater les navires avariés
Chant XXI (7-9) Traduction par Ernest De Laminne (1913)
Le Dieu Mars
i) L'ancre du Tegetthoff
Les navires de la classe Tegetthoff (ou classe Viribus Unitis) étaient quatre cuirassés dreadnought construits pour la marine austro-hongrois. Le nom fait référence à l'amiral autrichien Wilhelm von Tegetthoff. Cette classe était composée de SMS Viribus Unitis, SMS Tegetthoff, SMS Prinz Eugen et SMS Szent István.
SMS Tegetthoff Image wikipedia
En mars 1919, Tegetthoff et Erzherzog Franz Ferdinand, tous deux battant pavillon italien, furent escortés à Venise où ils furent exposés comme trophées de guerre par les Italiens.
Il y aurait une ancre identique à Brindisi près du monument des marins italiens.
Brindisi Monument des marins italiens
j) Fondamenta degli Arsenalotti
Ponte del purgatorio
Tête de licorne avec inscription : SECURITATEM
Ce sont des rostres fixés à l'avant des galères pour éperonner les navires.
k) Rifundazione partito communista
Calle Nuova 2061/A, à l'anle de la Fundamenta de la Tana (sestiere del Castello), on peut voir :
le siège de la rifondazione partito communista formé en 1991 par une minorité du parti communiste italien.
Ainsi, trônent côte-à-côte le Christ et l'entrée du siège.
Comment ne pas penser à Peppone et Don Camillo.
Fernandel (Don Camillo) et Peppone (Gino Cervi)
Les livres (1948) de Giovannino Guareschi racontent "l'affrontement entre deux mondes à Brescello. L'action se situe dans un petit village de la plaine du Pô, en Italie, dans les années de l’après-guerre. L'histoire fut mise en scène par Julien Duvivier.
Le Petit Monde de don Camillo (1952)
Le Retour de don Camillo (1953)
La Grande Bagarre de don Camillo (1955)
Don Camillo Monseigneur (1961)
Don Camillo en Russie (1965)
Don Camillo et les Contestataires (1972)
l) Campanile de l'église San Giorgio dei Greci
L'église est d'obédience orthodoxe. Le patron de l'église est Georges de Lydda, martyr du IVème siècle. Elle est le long du rio dei Greci dans la contrada de Sant'Antonin. Sa construction s'étala de 1530 à 1571.
m) Scuola Grande di San Marco
La Scuola Grande di San Marco abritait autrefois l'une des six grandes sodalités ou Scuole Grandi de Venise. Il fait face au Campo Santi. Une sodalité est une association datant de l'Empire romain. L'œuvre est de Pietro Lombardo mais a ensuite été complétée par Mauro Codussi.
Les scuole grandi (« grandes écoles ») étaient des confréries religieuses fondées par ldes laïcs de Venise au XIIIe siècle elles servaient d’émanations d’un mouvement religieux. Il s’agissait essentiellement d’institutions caritatives. Elles proposaient la fourniture d’argent, de nourriture, de logements sociaux, de vêtements aux classes les plus pauvres. Toutes les classes sociales pouvaient rejoindre une scuola (« école »), y compris les femmes.
La charité
Cette figure de la Charité au-dessus du portail est attribuée à Bartolomeo Bon.
La guérison d'Anianus par saint Marc
Le baptême d'Anianus
Anianus était savetier à Alexandrie. Il jurait souvent Saint Marc qui venait faire réparer sa chaussure déchirée fut étonné car il ne jurait pas par “Jupiter, Hercule ou d'autres dieux”. En effet quand il se blessa avec son aiguille, il s’écria "Ô Dieu unique". Saint Marc prit de la terre, en fit de la boue et en recouvra la blessure d’Anianus qui guérit. Finalement Anianus se convertit. Il devint le premier évêque d’Alexandrie en succédant à saint Marc.
C'est actuellement un hôpital public.
n) Chiesa dell'Ospedaletto
Sur la façade, les Télamons de Giusto Le Court.
o) Building Bridges
L'oeuvre est de Lorenzo Quinn, le huitième fils d'Anthony Quinn.
Anthony Quinn
Lorenzo Quinn
La sagesse
L'espérance
L'amour
L'aide
La foi
L'amitié
p) Ponte dei Sette Martiri Castello
Le pont a été construit en 1937 pour relier la construction contemporaine de l'actuelle Riva dei Sette Martiri aux jardins publics. Le nom donné après la Seconde Guerre mondiale en l'honneur de sept partisans vénitiens tués par les nazis.
Dans la nuit du 1er au 2 août 1944, les marins font une fête et sont en majorité ivres. Une sentinelle ayant disparu, le commandement allemand est persuadé qu’un attentat a été commis par des partisans. Le 3 Août les allemands prennent en otage plus de 500 personnes et les obligent à assister à l’exécution de sept partisans. Les enfants devront nettoyer le sang avec des balais et des seaux d’eau. Mais quelques jours plus tard le corps de la sentinelle allemande est retrouvé sans aucune blessure : ivre, il était tombé dans l’eau et s’était noyé.
q) Residenza d'Osmarin Suites Terrace (vue du canal)
r) Le rio de san Gerolamo
Le rio de San Gerolamo relie le rio della Tana vers le nord, puis vers l'est au rio delle Vergini. Il longe l'Arsenal de Venise sur son flanc ouest et nord. Il a une longueur de 341 mètres et résulte de travaux exécutés à l'époque de Napoléon.
s) Basilique Saint-Pierre-de-Castello
J'ai toujours aimé Hugo Pratt et son héro Corto Maltèse. Je tenais donc à voir le siège qu'il qualifie de "la chaire d'Antioche de l'apôtre Simon Pierre".
Le campanile Celui-ci est aussi penché comme plusieurs campaniles de Venise.
On peut y voir ce trône sur lequel sont gravés des versets du Coran. Une légende voudrait que ce soit le "trône de Saint Pierre" lorsqu'il était à Antioche
Corto Maltèse Fables de Venise
Sur ce trône sont gravés des versets du Coran. On peut donc douter qu'il s'agit bien du siège de saint Pierre.
Au numéro 58 de la rue San Pietro di Castello : sculpture murale.
t) Librairie Acqua Alta
L'escalier de livres abimé par le tourisme
La gondole au centre de la librairie
2. Cannaregio
a) Église Santa Maria Maddalena
L'église est désacralisée
b) Eglise Santa Maria dei Miracoli
Elle se trouve près du rio éponyme qui la borde.
c) Eglise Santi Apostoli
d) San Canciano
Je n'ai pu m'empêcher d'aller "caresser" ces ancres comme font les Vénitiens car selon la légende, elles portent chance.
Et pourtant, il s'agit des mêmes crochets auxquels étaient autrefois accrochés les corps des "squartai", à savoir les personnes condamnées à être coupées en quatre morceaux et exposées en guise de punition pour leurs crimes. Il y avait exactement deux paires de ces crochets dans la ville. Le seul conservé se trouve devant l'église de San Canciano, l'autre se trouvait le long de la Fonda degli Squartai à Tolentini. Ces crochets étaient chacun situés dans une direction différente, car selon la loi, les quatre parties du corps du condamné devaient être exposées dans les directions de Padoue, Mestre, Chioggia et Lido. La tête du condamné, en revanche, a été placée place Saint-Marc.
Biagio Cargnio était fabricant de saucisses connu pour un plat très apprécié XVIe siècle : le sguazeto de Biagio . Ce plat consistait en des viandes très molles cuites avec ce qu'on appelle le "guazzetto" La viande fondait en bouche. Mais un jour, un convive, découvrit dans son assiette un doigt humain vraisemblablement la phalange d’un enfant. Il est dénoncé et l'on retrouve d'autres restes d'enfants dans la cuisine. Après aveu, il fut condamné à mort et son corps, coupé en quatre, fut exposé vraisemblalement aux crochets. Son nom fut cependant donné à cette rive.
e) Le ghetto
Plaque du décret de 1704
Ce ghetto est le premier de l’histoire à obliger les juifs à vivre rassemblés avant d'essaimer. L'étymologie du mot serait d'ailleurs d'origine vénitienne. Le premier ghetto date de 1516. il sera supprimé par Napoléon avant d'être rétabli par les autrichiens.
Façade de la schola Levantina
Ces sept plaques de bronze datent de 1980. elles évoquent : la déportation, la nuit de cristal, la carrière, la punition, l'exécution dans le ghetto, la révolte du ghetto de Varsovie, la solution finale, le train.
Arbit Blatas de son vrai nom Nicolai Arbitblatas est né en lituanie, fut naturalisé américain et est mort à New-York (1908-1999).
Le mémorial Poème d'André Tronc
André Tronc est un ancien membre des forces françaises combattantes et consul général de Venise de 1974 à 1981.
Les pavés de la mémoire (Stolpersteine)
Comme à Charleroi et dans toutes les villes, on rencontre les pavés de la Mémoire. Ils se trouvent bien entendu dans le ghetto mais aussi dans le reste de la ville comme ici à Frezzaria.
Pour rappel, on les trouve depuis 1990 pour rappeler le dernier domùicile des exportés dans les campd d'extermination. création de l'artiste berlinois Gunter Demnig.
Gunter Demnig (1947-)
3. Dorsoduro
a) Chiesa di San Trovaso
San Trovaso est la contraction vénitienne pour Saint Gervais et saint Protais.
Sculpture au-dessus du campanile à droite de l'église.
b) Squero de San Trovaso
Cest l'un des plus anciens squeri (chantier) et daterait du XVIIème. Le squero ("chantier" en vénitien: à partir du mot "squara", qui désigne l'outil utilisé pour construire des bateaux) est le classique chantier de construction navale, où ont été construits et réparés les bateaux de petite taille tels que les gondoles,
C'est là également que l'on construit les pupparini.
et les sandoli.
Il est situé le long du rio du même nom.
A noter que le bâtiment a la forme typique d'un chalet de montagne. Ceci est du au fait que les squerarioli travaillaient le bois.
Il est l'un des seuls bassins de radoub toujours en activité.
c) Palais Barbarigo Nani Mocenigo
Le palais représente bien l'architecture gothique vénitienne des XIVème et XVème siècles
d) Punta della Dogana
C'est la partie triangulaire à l'extrémité du Dorsoduro où le Grand Canal rejoint le canal de la Giudecca.
Les anciennes douanes ont fait place au musée de François Pinault.
4. Santa Croce
a) Fondaco del Megio.
Le bâtiment est situé dans le sestiere de Santa Croce.
Vue du canal de Canoregio
Construit au XIIIème, ce fut un dépot de grains puis il fut utilisé pour stocker du millet jusque la fin de la république de Venise en 1797. C'est actuellement une école.
5. San Polo
a) Campo san Polo
Le campanile excentré de l'autre côté de la Salizada San Polo est terminé par une flèche en pomme de pin et a été érigé en 1362. Il est pourvu à sa base de deux lions stylophores de style Roman du XIIème.
Ce sont deux lions : l'un combat un gros serpent et l'autre tient dans ses pattes une tête décapitée. Ils symbolisent les luttes entre la République de Venise et les Visconti de Milan et font notamment référence aux événements du comte de Carmagnole, Francesco Busone. Ce condottiere italien (Carmagnola vers 1380-Venise 1432). fut au service de Philippe-Marie Visconti puis (1425) de la république de Venise, il fut soupçonné de trahison et décapité sur la place Saint-Marc le 5 mai 1432.
Le biscione est l'écu des Visconti de Milan. Il est aussi connu sous le nom de Vipera («vipère»). C'est un serpent dévorant un être humain.
A noter que le biscione se retrouve sur le logo d'Alfa Roméo.
La croix rouge est l'emblème de Milan
et se retrouve sur le maillot des joueurs de l'AC Milan.
b) Le rialto
Le bossu du rialto
Cette statue dénommée "'le bossu du Rialto" est en pierre d'Istrie flanquée d'une colonne de granit rouge. Elle se trouve devant l'église de San Giacomo di Rialto.
La statue est de Pietro da Salò en 1541 et représente un homme nu accroupi soutenant un petit escalier Il est appelé "bossu" en raison de sa position. Le tronc de colonne de granit rouge est appêlé "Colonna del Bando" et est un butin de guerre de la ville d' Acre. Il servait de podium pour les proclamations officielles : un officier lisait les lois les plus importantes de la République de Venise ou encore les noms des condamnés à mort.
Il servait également de point d'arrivée pour ceux - en particulier les voleurs - qui subissaient la peine de flagellation : le coupable était déshabillé et fouetté depuis la place Saint-Marc jusqu'au Rialto et pour mettre fin à la torture, il devait embrasser la statue. Puisque l'Église considérait ce geste comme un acte païen, en 1545 une croix métallique ( Croce dei frustài , ou "croix des fouettés") fut placée dans le pilier adjacent comme nouveau point à embrasser pour mettre fin au châtiment. Les traces de la croix, aujourd'hui disparues, sont encore visibles gravées dans le pilier.
Dans le bloc au-dessus de la tête du bossu il y a une inscription en latin avec la date de la restauration : "LAPIS LEGIBVS REIP. EDICENDIS AERE CIVIC RESTITVTVS A. MDCCCXXXVI"
"Pierre pour les lois édictées par la République (publique) rendue aux citoyens (en) 1836"
On dit qu'il communique avec Pasquino, l'une des statues parlantes de Rome
Pasquino
Depuis le début du XVIe siècle, Pasquino, le buste servit aux critiques contre le pape et les autorités. Ainsi des missives satiriques étaient attachées de manière anonyme à la base de la statue. On affirmait qu'elles provenaient de Pasquino lui-même.
Avec les missives
Au XVIIe siècle, Pasquino échangea une correspondance avec Gobbo concernant la République de Venise, le pape Paul V et les écrits des cardinaux Baronio et Bellarmino.
Certains chercheurs affirment que les personnages du Marchand de Venise de William Shakespeare, Lancelot Gobbo et son père le Vieux Gobbo, ont été inspirés par ce symbole du Rialto.
c) Le palais des Camerlinghi
Il est situé à côté du pont du Rialto. Le premier pont était un ponton (Ponte della Moneta) datant de 1181. Ensuite, une structure en bois fut détruite par un incendie lors de l'insurrection de Tiepolo. Le nouveau pont en bois quant à lui s'écroula car trop de monde s'était rassemblé sur le pont afin d'assister à un cortège de mariage (1444). Le pont fut reconstruit en 1458, mais s'effondra à nouveau en 1524. finalement, c(rdt en 1590 que le pont en pierre fut édifié par Antonio da Ponte.
Le palais des camerlinghi présente plusieurs décorations.
Deux méritent une attention particulière. La légende veut que les vénitiens ne croyant pas à la réalisation du pont en pierre, un habitant se serait exclamé : " si ce pont se fait, qu'il me pousse une troisième jambe". Sa femme aurait répondu : " et moi que les poils de mon sexe s'enflamment".
La troisième jambe
Les poils enflammés
d) La Loggia della Pescaria
Le Marché aux Poissons est un bâtiment de marché néogothique qui longe le Grand Canal et le rio de le Becarie.
Image Wikipedia
On y voit une statue en bronze de saint Pierre pêcheur, à l'angle du bâtiment néogothique. C'est l'oeuvre de Laurenti en 1907
et aussi
Cette porte en fer avec l'inscription "Piscis primum a capite foetet". Il s’agit de l’adage N° 3197 dans le catalogue en ligne publié par l’université de Leiden. La traduction littérale serait plutôt "le poisson commence par puer de la tête" mais a aussi une signification olus générale.
Erasme a compilé des adages grecs et romains. Ils sont accompagnés systématiquement d'un commentaire plus ou moins long. La première édition se nomme Collectanea Adagiorum et est publiée à Paris en 1500. Seize éditions paraîtront du vivant d'Érasme et les adages qui étaient 820 en 1500 s'élèveront à 4151 en 1536 dans l'édition de Bâle. Ce sera un succès tout au long du XVI ème mais l'ouvrage sera mis à l'Index en 1559 par le concile de Trente car trop subversif.
e) Les cicchetteria
Sur le campo Erberia près du palazzo del Camerlinghi, sont alignées plusieurs cicchetteria.
On déguste les cicchetti (équivalent italien des tapas) sur le pouce en les accompagnant d'un café ou d'un Spritz.
6. San Marco
a) Place Saint-Marc
Les Procuraties
Sur la place saint-Marc, on trouve trois bâtiments. Sur les côtés sud et nord de la place, les deux bâtiments de pierre blanche qui se font face, de 150 mètres de long, surplombant une cinquantaine d'arcade sont les Procuraties : Vecchio au nord et Nuevo au sud.
Procuratie Vecchio
La décoration des Procuraties Nove est de style Empire réalisée en 1807 par Giuseppe Borsato, sous la supervision d'Eugène de Beauharnais. En ce qui concerne la partie ouest, c'est Bonaparte qui avait fait relier les deux bâtiments par une nouvelle aile où se situe le musée Correr. Il avait aussi fait raser les silos à grain séparant les Nuevo Procuraties du Grand Canal pour créerun jardin à la française.
Le Caffè Florian
C'est sous les arcades des Procuraties nuevo que se trouve le Caffè Florian. C'est le plus ancien café existant du monde. Il fut créé en 1720 par Floriano Francesconi. Il fut inauguré le 29 décembre 1720 sous le nom de Venezia Trionfante mais fut très vite rebaptisé Florian.
il fut fréquenté par de nombreuses célébrités : Casanova,Alfred de Musset, George Sand, Madame de Staël, Charles Dickens, Honoré de Balzac, Henry James, Lord Byron, Marcel Proust, Paul Morand, … et plus récemment Jean d’Ormesson et Philippe Sollers.
Giacomo Casa, Venise Triomphante, dans la Salle du Sénat.
Le Harry's bar
En 1920, quand un jeune américain (Harry Pickering), en difficulté financière à Venise, est aidé par un jeune barman Giuseppe Cipriani. Il peut ainsi rentrer aux Etats-Unis. Plus de dix ans plus tard, Harry Pickering revient à Venise et rembourse l’argent prêté et donne une bonne somme en remerciement. C'est ainsi que Cipriani fonde ce bar qu'il nomme : le Harry's bar. Il est inauguré le 13 mai 1931.
C'est au Harry's Bar que le cocktail Bellini a été créé. C’est le patron Giuseppe Cipriani, le patron du bar qui en est l'auteur en 1948. Mélange de Prosdeco et de nectar de pêches blanches. Il doit son nom au peintre vénitien Giovanni Bellini (1425-1516) et non pas au compositeur sicilien du XIXème siècle Vincenzo Bellini.
Giuseppe Cipriani (1900-1980)
Peinture de Giovanni Bellini
Le bar a vu défiler nombre de célébrités : Ernest Hemingway en 1949 quand il écrivait "Au-delà des fleuves et sous les arbres". Le bar a aussi été fréquenté par Charlie Chaplin, Orson Welles, Truman Capote, Georges Georges ou encore Peggy Guggenheim...
Tour de l'horloge
Le 1er février 1499, le Doge Agostin Barbarigo inaugure l'Horloge.
Deux statues, dites Maures de Venise sont nommées ainsi à cause de leur couleur brune et se trouvent sur la terrasse du sommet. En bronze, elles représentant deux bergers : le Maure barbu (à droite) est appelé le "Vieux". Le "Jeune" est imberbe. Ils indiquent les heures en frappant la cloche avec leurs marteaux (autant de coups qu'il y a d'heures). Le "Vieux" Maure sonne l'heure deux minutes avant l'heure exacte, pour symboliser le temps qui s'est écoulé. Le "Jeune" sonne l'heure deux minutes plus tard pour évoquer le temps à venir. En réalité, le décalage était utile aux habitants de Venise car il permettait de recompter le nombre de coups si l'on avait été inattentif.
Le cadran de l'horloge marque l'heure, le jour, la phase de lune et le signe du zodiaque. Il est en or et émail bleu.
Le campanile
Cette tour campanaire (tour avec cloches appelant à la prière), de 98,6 mètres de haut, Sa silhoutte actuelle date du XVIème. elle a été reconstruite à l'identique en 1902 après effondrement
Ange Gabriel
Palais des Doges
La basilique
Les chevaux
Ce sont quatre statues antiques de chevaux de cuivre coulé. Ce quadrige ornait l'hippodrome de Constantinople et fut ramené par les Vénitiens en 1204. Ceux que l'on voit sont des répliques carles originaux se trouvent à l'intérieur de la basilique.
Le jugement dernier
Côté Piazetta
Le Doge Francesco Foscari à genoux devant le lion de saint-Marc
Francesco Foscari (1373-1457) fut le 65ème doge de Venise. Il a été élu en 1423.
Francesco Foscari Image Wikipedia
Adam et Eve à l'angle de la piazerra et riva Degli Schiavoni, oeuvre de Calendario.
Bibliothèque
Balustrade due à Sansovino architecte du XVIème
b) Monument Carlo Goldoni
La statue se trouve Sestiere di S. Marco non loin du ponte Rialto
Carlo Goldoni (1707-1793) est un auteur dramatique vénitien, de langues toscane, vénitienne et française. Il fut le créateur de la comédie italienne moderne.
Carlo Goldoni Image Wikipedia
c) Campo Santo Stefano
Il se trouve dans le sestiere de San Marco, non loin du Pont de l'Accademia.
Au centre de la place : la statue de Niccolò Tommaseo (1802-1874). Tommaseo était linguiste, écrivain, défenseur de la presse libre et un précurseur de l'irrédentisme italien, un mouvement pour la libération des villes italiennes de l'occupation étrangère.
Il fut nommé ministre de l'Éducation de la République de Saint-Marc en 1848, lorsque les Vénitiens se libérèrent temporairement de l'occupation autrichienne.
La sculpture est de Francesco Barzaghi. En 1882, il a débuté à dégrossir un gros bloc de marbre de Carrare. Il a remarqué au milieu de son travail des problèmes de stabilité. Pour les résoudre, il a sculpté une pile de livres permettant à la statue d'être stable. Comme ces livres entassés derrière la statue donnent l'impression de sortir de dessous le manteau, la statue fut immédiatement surnommée : "le Cagalibri" ou "le chieur de livres".
Francesco Barzaghi
Son oeuvre la plus connue est la statue équestre de Napoléon III (1880) dans le Parco Sempione à Milan
d) Eglise San Vidal
Elle date de 1084 à l'époque du doge Vitale Falier et rénovée ultérieuremeznt.
Canaletto (1697-1768) l'a peinte : “La chiesa e la scuola della Carità dal laboratorio dei marmi di San Vidal”. Le tableau se trouve à Londrres (National Gallery).
e) Campo Manin
Elle est située dans le sestiere de San Marco.
Le monument est dédié à Daniele Manin et date de 1875. Il est l'oeuvre de Luigi Borro. Daniele Manin fut un patriote fondateur de la République de Saint-Marc.
Il fut inauguré le 22 mars 1868 le même jour que ses funérailles sur la place Saint-Marc. Sers cendres seront ensuite placées devant sa maison, dans le champ qui s'appelait alors Campo San Paternian.
Luigi Borro
La maison natale de Daniele Manin, Ramo Astori, Sestiere di San Polo.
Luigi Borro (1826–1880) était un sculpteur italien dont l'œuvre majeure est cette statue à Trévise.
f) Eglise San Giovanni in Bragora
Elle est située dans le sestiere de San Marco au milieu du parcours reliant le campo Manin et le campo Santo Stefano. Le campo doit son nom à l'église homonyme qui se tenait là.
g) Église Saint Moïse
h) Corte Gregolina
Puit en "osier"
i) Stanze de vetro
Le Stanze del vetro est une galerie située dans l'aile ouest de l'ancien internat de l'île de San Giorgio Maggiore. Les expositions sont axées sur le verre vénitien. L'île fait partie du du sestiere Saint-Marc.
j) Fontergo dei Tedeschi
C'est un édifice de style vénéto-Renaissance. Il se trouve près du pont du Rialto
Sur le toit on peut admirer ces vues :
k) La Fenice
l) Le palais Contarini del Bovolo
Le palais Contarini del Bovolo (palais Contarini Minelli del Bovolo) est un petit palais qui est situé à deux ruelles du Campo Manin.
Il est connu pour son escalier extérieur en colimaçon avec de multiples arches dénommé Scala Contarini del Bovolo(de l'escargot).
7. Les ponts du grand canal
Si Venise compte 400 ponts, il n’y en a que 4 qui relient le Canal Grande de part et d’autre
Le pont de la Constitution (Ponte della Costituzione o di Calatrava) Le pont des Déchaussés (Ponte degli Scalzi) Le pont du Rialto (Ponte di Rialto) Le pont de l'Académie (Ponte dell'Accademia)
a) Le pont de la constitution
Le Ponte della Costituzione a été inauguré le 11 septembre 2008 et est dû à l'architecte espagnol Santiago Calatrava Valls. Il a été inauguré en pleine nuit pour éviter les manifestations des opposants. Il a beau être le plus récent, c’est pourtant le pont qui pose le plus de problèmes. Construit en 9 ans, face au pont du Rialto, construit en 2 ans, il est fragile et impraticable en temps de pluie car il est fait de verre trempé. Il fait l’objet de régulières rénovations très coûteuses mais aussi des moqueries des vénitiens ! Le sort de cet endroit insolite est assez ironique : le Ponte dell’Academia en bois qui était à l’origine temporaire et construit en 37 jourspour un concours, et qui date lui de 1933,résiste beaucoup mieux au temps que celui-ci.
b) Le pont des déchaussés
c) Le pont du Rialto
Le pont actuel, à arche unique sur le Grand Canal de 48 mètres, offre trois passages piétonniers, un au centre entre deux rangées de boutiques installées dans six arches à la montée et six arches à la descente, et deux de chaque côté des boutiques. Les trois allées piétonnières se raccordent au centre du pont par deux arches de plus grandes dimensions.
La présence de boutiques en fait un des rares exemples contemporains de pont bâti.
Sur les reliefs de chaque côté du pont, on peut voir les deux saints patrons de la ville, Théodore et Marc
Saint Marc Amont Rive droite
Saint Theodore Amont Rive gauche
Ces deux bas-reliefs sur l'archivolte sont de Tiziano Aspetti.
Sur l’archivolte opposée sont sculptés les personnages de St Marc et de St Théodore, les protecteurs actuel et ancien de la ville de Venise. Ce sont des œuvres de Tiziano Aspetti, alors que ceux de l’Annonciation, de l’Archange Gabriel, de la Madone et de la colombe au centre sur la clé de voûte qui semble passer de l’Archange à Marie, sont l’œuvre d’Agostino Rubini, tous exécutés dès la fin de la construction du pont
d) Le pont de l'Académie
8. Les systèmes anti-pipi
Ils appliquent le principe du film des frères Lumière : "l'arroseur arrosé".
Autre utilisation !
9. Les cheminées anti-escarbilles
Les plus souvent ces cheminées à Venise sont dites “à cloche renversée”, c’est-à-dire qu’elles se terminent en tronc de cône inversé. Autrefois, on se chauffait au bois ou au charbon. Il y avait émission d'étincelles et d'escarbilles qui montaient facilement par la cheminée et qui pouvaient enflammer les maisons ou les toits alentour car les maisons étaient très proches. Or les maisons étant en bois, les incendies étaient dévastateurs. Ce système interne permettait de refroidir les étincelles et escarbilles car le renflement contenait en fait une sorte de siphon d’où seule la fumée pouvait s’échapper. Beaucoup de cheminées ne servent plus aujourd’hui, elles sont fermées par une pierre plate servant à obstruer le conduit éliminant ainsi tout entretien.
C'est le même principe pour les cheminées des locomotives que l'on voyait dans les westerns. Le tronc de cône permettait d'éviter l’émission d’étincelles dangereuses pour la forêt, la prairie par temps sec, et la proximité des maisons.
10. Les puits
L'approvisionnement en eau potable fut un véritable problème à Venise. La solution fut les citernes placées sous chaque place. L’eau de pluie qui ruisselle sur la place est acheminée vers des grilles, puis filtrée par le tamis de sable jusqu’au regard du puits où elle arrive débarassée propre à la consommation. l'eau potable provenait donc de l’eau de ruissellement des pluies récupérée, grâce à une légère déclivité du sol. En période de sécheresse des barges les remplissaient en apportant de l’eau de la terre ferme. Ce ne sont donc pas des puits mais des citernes !
San Trovaso
Les margelles sont décorées. Elles évitaient les chutes accidentelles et facilitaient le receuil de l'eau.
11. Les Altana
L’altana à Venise est une terrasse traditionnelle en bois, située sur le toit des habitations. Autrefois, c'est sur ces altane que les vénitiennes se doraient les cheveux au soleil, pour obtenir le fameux blond vénitien. Les dames étaient vêtues d’un châle de soie blanc, le "schiavonetto" montaient sur ces altanes. Elles traitaient leurs cheveux avec différents produits et les faisaient blondir ensuite au soleil avec un large chapeau de paille sans fond, la "solana", d’où elles faisaient sortir pour étaler leur chevelure.
Le blond vénitien
C'est le plus clair des tons roux, se rapprochant le plus du blond. Les femmes se décoloraient les cheveux par un mélange à base d'urine humaine ou animale (chat, cheval) puis se les teignaient à l'aide d'une poudre colorante à base de safran, de citron, de jus de racine de rhubarbe et enfin les exposaient au soleil pour favoriser la réaction chimique et le séchage. Cette couleur est très rare quand elle est naturelle.
12. Les gondoles
C’est un barque à fond plat qui permet de traverser la lagune, même sur les hauts-fonds. Les hauts-fonds sont une zone d'eau peu profonde, dangereuse pour la navigation
La dissymétrie
Le côté droit est plus long de 20 à 24 cm par rapport au côté gauche. De plus,Le côté droit s’élève à 50 cm, mais à 52,4cm à gauche. La dissymétrie permet de contrebalancer le poids du rameur unique qui se trouve à gauche à gauche de l’embarcation. Elle équilibre l’action de la rame qui pousse ou manoeuvre toujours du côté droit.
Gondolier à gauche
Il fero de prua
Elle a une valeur symbolique Les six barres horizontales parallèles symbolisent les six sestieri (« quartiers ») de Venise La barre située en arrière évoque l’île de la Giudecca. La courbure symbolise le Grand Canal. La grande partie en haut du ferro représente le chapeau d'un doge. L’espace vide formé par la rencontre de la figure supérieure et de la première barre représente le Pont du Rialto. Il est toujours blanc.
Le "Cavali (cheval)"
Ce sont les ornement à mi-longueur de la gondole au niveau des accoudoirs Ils représentent des figures allégoriques souvent des hippocampes ou des sirènes.
La rame
L’unique rame est constituée de bois indonésien ou parfois de hêtre et mesure 4,20 mètres.
Au Moyen Age, le ruban était rouge pour la faction des Nicolotti et bleu pour les Castellans. Les canotiers sont tressés de paille extrêmement serrée, et vernis. Ils flottent donc et l'on a le le temps de les repêcher. La jugulaire du canotier se passe sur la nuque et pas sous le menton.
13. Les nizioleti
Le nizioleto ("petit drap") n'est pas un simple écriteau indicatif car les noms de rues, canaux, ponts ou paroisses sont peints à la main directement sur les plâtres et sur les murs des maisons. L'inscription est à l'intérieur d'un rectangle de couleur blanche. La typographie utilise des caractères avec empattements appartenant à la famille des garaldes.
Garalde est un mot-valise formé à partir du nom des deux graveurs Claude Garamont et Alde Manuce. En anglais, elles sont appelées "Old Style".
Garamond (gravée par Claude Garamont vers 1540 pour Robert Estienne)
Palatino (gravée par Hermann Zapf en 1950)
Le numéro est peint en caractères rouge foncé sur fond blanc, à l'intérieur d'un cadre ovale et rectangulaire bordé de noir posé sur l'architrave de la porte. À noter : depuis le Ier juillet 1841, les bâtiments sont numérotés par quartiers et non par voie (numero anagrafico, numérotation civique en abrégé en N.A.. La numérotation a un parcours en spirale rendant parfois difficile une localisation. Ainsi
Cannaregio : 1 à 6426
Castello : 1 à 6828
Dorsoduro : 1 à 3964
Giudecca : 1 à 820
San Marco : 1 à 5562
San Polo : 1 à 3144
Santa Croce : 1 à 2359
Une adresse est donc définie par le numéro et le sestiere. Ainsi "4225 Castello" est unique, car il n'existe qu'un seul numéro 4225 dans le sestiere de Castello mais il existe un numéro identique dans un autre sestière.
N.B. : Si les Nizioleti sont en majorité écrits en vénitien, depuis une décision de la mairie, de plus en plus sont écrits en italien pour aider les touristes et cve à la grande colère des vénitiens de souche.
En italien !
14. Les îles
a) San Giorgio di Maggiore
Basilique san Giorgio Maggiore
b) L'île de la Giudecca
c) San pietro di castillo
Basilique San Pietro di Castillo
d) Ile de San Michele
Le cimetière de san Michele
15) Les "Scultura esterna"
Sur de nombreuses façades, l'on trouve des petites sculptures : "scultura esterna" ou "scultura erratiche". Elles sont dénomées ainsi car elles sont déplacées au fur et à mesure des transformations de la ville. Les patere ont une forme ronde, les formelle ont une forme angulaireOn trouve aussi des blasons et armoiries...
Emblème de l'Hôpital des Saints Pierre et Paul
16. Les embarcations
Les gondoles
Le vaporetto
et toutes les autres
Le service d'urgence de l'hôpital
et aussi !
Le ravitaillement en fuel
Le transport des valises
17) l'acqua alta
L'acqua alta survient surtout en période automne-printemps lorsque un pic de marée important provoque la submersion d'une partie plus ou moins grande de la cité.
Des affiches préviennent :
En tout cas, l'on est toujours prêt !
18) Les bouches de la vérité bocca della verita bocche di leone
Elles permettaient de recevoir les doléances des habitants de la Cité. Les dénonciations anonymes n'étaient légalemenacceptées que si elles concernaient des représentants des autorités, et non pas des particuliers. accessibles à tout moment du jour ou de la nuit. La priorité était donnée aux billets signés. Néanmoins, au 17e siècle, Venise était connue pour son système juridique strict, mais efficace.
C'est à Rome que j'ai vu la première :
Photo 2010
Elle évoque le film Vacances romaines de 1953, réalisé par William Wyler. où Gregory Peck fait une blague à Audrey Hepburn.
Santa Maria della Visitazione
A Venise : à côté de la Chiesa di Santa Maria della Visitazione
Au palais des doges :
Dénonciations secrètes contre toute personne qui dissimule des faveurs ou des services, ou qui cherche à cacher ses vrais revenus”
Au campo San Zan Degola, on peut voir :
Image Wikipedia
Pendant longtemps le bas-relief d'une tête posé sur l'un des murs de la place San Zan Degola où se trouvait la taverne de Biasio était considéré comme la reproduction de sa tête. Elle se présentait ainsi :
Elle a été remise dans le bon sens : c'est la tête de Saint Jean-Baptiste sur le plateau donné à Hérode.
19 Les mascaroni
Ils étaient placés au-dessus de la porte des campaniles. le but était d'effrayer les mauvais esprits et de les empêcher ainsi d'entrer dans le campanile et de faire sonner la cloche.
Ce mascaron est celui du campanile de San Trovaso du sestière de Dorsoduro.
La commune se situe sur la ligne de faîte des bassins de la Meuse (au sud) et de la Sambre (au nord).
L'église saint-Lambert
Pont du radia
Le kioske
Il fut inauguré le 28 juin 1931. Au sommet, une lyre et un drapeau liégeois car Cerfontaine avait fait partie de la principauté.
Lyre Drapeau belge Drapeau liégeois
Le cerf
Le cerf s’abreuvant à la fontaine de la Grand-Place est du à Pol Mellaerts, ouvrier du service des Travaux.
Pol Mellaerts
Blason
Un Arrêté Royal du 18 février 1913 a octroyé ces armoiries. Elles sont inspirées du sceau de justice de 1558, d'Henri de Ghoer (1533-1579), baron de Pesche et seigneur du lieu. C'est en effet en 1555 que Claude de Vaudémont, baron de Florennes, partage ses biens entre ses deux filles. Barbe, épouse d'Henri de Ghoer, reçoit la baronnie de Pesche avec dix villages dont Surice, Romedenne et Cerfontaine. Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, ces villages resteront dans cette famille et leurs successeurs.
L'école communale de cerfontaine-centre
L'ancienne maison communale
Appelée "la chambre de ville" elle fut inaugurée en 1826.
Laurent Berbach
En décembre 2023 : oeuvres de Laurent Berbach.
L'homme
Laurent Berbach
Le monument aux morts
Il fut inauguré le 28 octobre 1923 en hommage aux 3 soldats morts lors de la guerre 14-18. En 1946, 3 nouvelles stèles furent placées pour honorer les 22 victimes de la guerre 40-45.
Le crash du B17-G
Le monument se situe près de l'endroit (à 500 mètres) du crash à savoir près de l'aérodrome de Cerfontaine. Il fut inauguré le 14 août 1993.
Le Boeing B-17 Flying Fortress est le bombardier le plus connu de la Seconde Guerre mondiale. Il servira jusqu'en jusqu'en 1945. Il comportait 10 membres d'équipage (un pilote et un co-pilote, un bombardier, un navigateur, un mécanicien, un opérateur radio et quatre mitrailleurs). C'est le 30 décembre 1943 que le B-17 (303 BG, 360 BS)s'écrase à Cerfontaine de retour d'une attaque sur Ludwigshaffen. Deux aviateurs décèdent, deux blessés restés sur place sont faits prisonniers.
L'avion s'appelait "Woman's Home Companion" vraisemblablement en référence à ce périodique mensuel (1873-1957). Pendant la deuxième guerre mondiale, le magazine l'avait couvert avec des correspondants en Europe et des actions caritatives pour les soldats.
Equipage de William C. Osborn Derrière de gauche à droite : 1Lt William C. Osborn (P-Evd/POW), 2Lt Nelson Campbell (B-EVD), 2Lt Lawrence D. Ross (N)(1), 2Lt Jack Jernigan, Jr. (CP-Evd/POW) Devant de gauche à droite : S/Sgt George L. Daniel (R-WIA/POW), S/Sgt William E. Wolff (E-Evd), Sgt Lyle W. Fitzgerald (BT-WIA/KIA), Sgt Vincent J. Reese (WG-Evd/POW/KIA), Sgt Earl D. Wolfe (WG-WIA/POW), Sgt Lawrence B. Evans (TG-KIA)
Le mitrailleur arrière Lawrence Brooks Evans (27 ans) est tué en vol. Le mitrailleur de la tourelle Lyle Winston Fitzgerald (20ans) est blessé mortellement en vol et décèdera au sol. L'opérateur radio George L Daniel (21 ans) est blessé et sera opéré puis interné en Lituanie et Pologne mais rentrera aux Etats-Unis. Le second mitrailleur de sabord Earl D. Wolfe (29 ans) est aussi blessé et sera opéré puis interné en Lituanie et Pologne mais rentrera aux Etats-UnisWilliam Le 1er lieutenant/pilote C. Osborn (26 ans) est receuilli par EVA, organisation d’évasion du Front de l’Indépendance de Schaerbeek mais qui est infiltrée par un agent double. Il sera fait prisonnie et transféré dans le camp Stalag 7A Moosburg à Bavaria. Le second lieutenant/copilote Jack Jernigan Jr. (27 ans) de Tulsa, Oklahoma est aussi recueilli par EVA Il subira le même sort que son chef. Le mitrailleur de la tourelle supérieure William E. Wolff (23 ans) fut aussi recueilli par EVA, mais remis au Réseau Comète, il pourra rejoindre l’Angleterre le 21 mai 1944. Le bombardier Nelson Campbell (22 ans) pourra lui aussi regagner l'Angleterre le 26 mai 1944. Le navigateur Edward L. Cobb (22 ans) sera recueilli par EVA puis fait prisonnier.
Pour le sergent Reese, il faut lire l'histoire complète ICI. Il sera assassiné à Saint-Remy (Chimay) le 22 avril 1944.
En 2022, l'on érigea dans le bois de la Champagne une stèle en hommage aux 8 aviateurs abattus ce jour là.
N.B. la résistance ayant tué les 3 allemands qui gardaient l'avion, des représailles s'ensuivirent.
L'ancienne gare
2. Villers-deux-Eglises
L'église
Elle est dédiée à saint Pierre, de style néogothique en pierre (1891-1892).
Le monument aux morts
Seuls deux soldats du villages sont morts lors de la guerre 14-18, l'un à Boncelles vraisemblablement au fort et l'autre à Tabora en Tanzanie. Enfin hommage à Auguste Joseph Gonze (1867-1897), Militaire de carrière Sous Lieutenant.
La statue de saint Pierre
J'ai évoqué Hector Brognon (ICI). Une de ses oeuvres se trouve à Villers-deux-Eglises : saint Pierre. Elle est inaugurée le 27 octobre 1946 réalisée en remerciement du fait qu'il n'y a pas eu de victimes civiles lors de la guerre 40-45. A noter que la 7ème Panzer de Rommel avait traversé le village le 15 mai 1940.
N.B. : le socle est en marbre rouge de la région
Stèle des marcheurs
La marche saint-Pierre a lieu le dimanche 29 juin ou le dimanche suivant. La stèle, réalisée par le personnel de la commune, se trouve non loin de l'église.
A l'intérieur du cheval : le Major de la Marche royale Saint-Pierre avec son képi et son sabre. Je l'ai colorié en bleu.
3. Daussois
Le calvaire saint-Pierre
Ancienne maison communale
La stèle sur le mur date de 1922. Un seul Daussutois fut tué lors de la guerre 14-18 : George Malherbe tué le 29 septembre 1918. La stèle rend aussi hommage à 16 combattants.
Le monument ci-dessous fut inauguré le 28 octobre 1951. Il fut réalisé par deux artistes locaux, les Moreau, qui rappellent la mémoire de George Malherbe mais aussi du Matelot tombé au champ d’honneur lors de la 2e guerre mondiale : Léon Delisse.
N.B. : Les allemands incendièrent (le 25 août 1914) 26 maisons, le château ferme, la maison communale. Un habitant (Alexandre Charles) fut obligé de regarder l'incendie de sa maison. Il décèdera quelques jours plus tard.
Le château
4. Senzeilles
Monument du maquis de Senzeilles
Ce maquis constitué dans les bois du lieu près du tunnel ferroviaire de la ligne 132 (Charleroi-Vireux). Il dura de mi-février 1943 à l’attaque par l’ennemi le 16 février 1944. Le monument a été inauguré le 7 juillet 1946 à la halte de Neuville-Sud.
Le monument montre le nom des 12 maquisards pendus à Breendonck et de 19 personnes mortes en captivité. Il manque six noms car lors de l’inauguration (1946), on était sans nouvelles de plusieurs déportés.
L'église a été construite en 1860-1862 à l'emplacement de l'ancienne église détruite par un incendie (probablement en 1854 ou 1856). Elle est de style neogothique.
C'est Louis Pêche qui l'a réalisée sur les conseils de l'architecte Sylvain Piret de Silenrieux. La façade et la tour ont été construites de 1867 à 1870 par Joseph et Alexis Charmane et Nicolas Massard d'Yves-Gomezée sur les conseils de l'anversois Joseph Schadde (1818-1894) qui fut considéré comme "l'architecte des châteaux".
Joseph Schadde
Le monument aux morts
Il fut inauguré le 31 octobre 1920. (6 noms pour 1914-18, P. Gerbehaye après la 2e guerre - 7 noms pour 40-45)
Notre-Dame de Beauraing
Le château
Le calvaire
A cet endroit eut lieu une échauffourée entre les français et les Autrichiens remportée par la France. C'était le 16 ventôse de l'an II (6 mars an II). L'escarmouche eut lieu sur les hauteurs de Rowlè (entre Senzeilles et Cerfontaine). A cette époque l'armée des Ardennes était commandée par le général Charbonnier (du 4 février au 2 juin 1794). Ce serait lui qui aurait fait incendier l'abbaye de Lobbes. La bataille aura lieu à Boussu-lez-Walcourt, le 7 floréal an II (le 26 avril 1794).
Il est dit que le calvaire du Grand Bon Dieu aurait été érigé en souvenir de cette escarmouche.
La carrière du Beauchâteau
La carrière de marbre rouge fut certainement exploitée à partir du XVIIIème siècle. Elle appartient à ce riche gisement localisé sur le dernier massif calcaire avant la dépression de la Fagne.
L’exploitation du marbre s’est faite à flanc de coteau d’où cet aspect de Beauchâteau.
L’activité cessera en 1957 mais elle fut classée en 1992 vu la qualité de son marbre rose.Ainsi, en 1874, pour la première fois en Belgique, on utilise le fil hélicoïdal pour couper les blocs.
Sur un rond-point : un exemple de ce marbre.
L'horloge astronomique
Elle est l’ouvrage d'un autodidacte : Lucien Charloteaux (Senzeilles, 1870-1958). Il commença la réalisation de son horloge en 1896 pour la terminer en 1912.
5. Silenrieux
Ce monument fut inauguré à deux reprises : en 1926 (statuaire : Winquelair de Walcourt) puis en 1936 suite à l'ajout des lions et de la statue de la Patrie, dus à Ernest Lahaye de Salzinnes, enterré à Samart).
Winquelair de Walcourt
Ernest Lahaye
Arbre du 150ème anniversaire
La chapelle Sainte-Anne
La chapelle date de 1878 érigée sur le site d'une autre chapelle du XVIIème. C'est l'endroit du grand feu (le premier dimanche de carême). Le dimanche qui suit le 25 juillet, elle reçoit la procession "Madame sainte Anne" qui daterait de 1619. En effet, la première marche folklorique eut lieu en 1619 après la reconnaissance de la confrérie Sainte Anne par le pape Paul V en 1618.
Sainte Anne (marbre blanc)
Le monument aux marcheurs
Depuis 2016, on peut voir un canon, un aigle et un tambour-major. Comme le cerf de la Grand-Place de Cerfontaine, il est l'oeuvre de Pol Mellaerts aidé deux autres ouvriers des services communaux : Dominique Gondry et Jacques Robert.
A Liège, il faut aller voir le pont-levant des Aguesses plus souvent dénommé pont Marcotty (rue Marcotty). Il se situe le long du canal de l'Ourthe, bel endroit pour se promener non loin du centre. Cet ouvrage fut créé en 1852.
Le canal de l'Ourthe devait relier la Meuse à la Moselle. C'est surtout l'avènement du chemin de fer qui occasionna, après l'indépendance de la Belgique, l'abandon du projet. Tout le long du trajet, il en subsiste encore des vestiges.
Le canal était prévu pour recevoir des embarcations dénommées bètchètes, bâteaux de rivière à fond plat pour le transport de marchandises.
Image Wikipedia
La sculpture de Pierre Petry située, depuis 2011, place de l'opéra (au bout du boulevard de la Sauvenière) s'intitule Bètchètte.
Elle se situe maintenant près de la passerelle "la belle liégeoise".
Gmaps
En wallon, bètchète signifie "pointe", "bout" pour tout objet (par exemple : chaussures). En wallon, il peut servir à simplement désigner une gondole mais c'est surtout au football que le terme "betchete" est courant. C'est un tir de la pointe du pied (l'équivalent du "pointu" en France).
Ce liégeois est né en 1945 et décédé en 2017. Il fut l'élève de Mady Andrien.
Image Wikipedia
Outre les bètchètes, on lui doit :
Le mouton dans le parc de la Boverie
Les bourgeois à Huy (pont Baudouin).
La sculpture date de 1966 et se trouve sur la rive gauche de La Meuse.
La sculpture repose sur une pierre de 1686 de l'ancien Pontia. Les cinq bourgeois sont en costume médiéval et portent blasons et armoiries. Le blason du comté de Huy, les armoiries du Prince-évêque Albert de Cuick, l'emblème du perron de Huy, le blason du métier de fèbvres et les armoiries de la ville.
Les febvres (ou fèvres) désignent les artisans du métal.
Depuis la fusion des communes la commune regroupe : Philippeville, Vodecée, Franchimont, Surice, Omezée, Romedenne, Merlemont, Sart-en-Fagne, Villers-en-Fagne, Fagnolle, Roly, Sautour, Samart, Neuville, Jamiolle, Jamagne, Villers-le-Gambon.
1. Philippeville : ancienne commune
Introduction Charles-Quint a laissé une forte empreinte en Belgique. Ainsi, il est à l'origine, entre autres de la création : de la ville de Mariembourg de la ville de Philippeville du fort de Charlemont à Givet.
Mariembourg est édifiée en 1546, ainsi nommée en l'honneur de sa soeur Marie de Hongrie gouvernante des Pays-Bas qui a laissé de nombreux souvenirs à Binche (ICI). Mariembourg étant tombée aux mains des Français à partir de 1554, Charles-Quint fera ériger la ville de Philippeville nom donné en l'honneur de son fils aîné, le futur Philippe II. Henri II, quant à lui, fait renommer Mariembourg Henribourg.
Dans la même période et en pleine guerre, à Givet, Charles-Quint fait construire le fort de Charlemont (nom en son hommage = le mont de Charles). En 1659, après le traité des Pyrénées Philippeville devient comme Mariembourg possession française et Vauban (sous Louis XIV) renforce la place. En 1856, les remparts, devenus inutiles, sont détruits. Il subsiste cependant le réseau de souterrains que l'on peut visiter en partie.
Mariembourg
Philippeville
Les deux plans des villes actuelles (Gmaps) montrent bien le tracé radiocentrique des deux villes et donnent une idée de l'emplacement des remparts.
Plan de l'office du tourisme
Le blason
Le blason de Philippeville est intéressant du fait qu'il présente une croix de Bourgogne (croix de saint André parsemée de noeuds de branches coupées, en terme héraldique : sautoir écorné. Le blason rapelle ainsi l'origine bourguignone du fils de Charles-Quint, le futur Philipe II. Les quatre P seraient les initiales des descendants de la Maison de Bourgogne et de Habsbourg : Philippe le Hardy, Philippe le Bon, Philippe le Bel et Philippe II d'Espagne.
On retrouve le blason au niveau du perron de la maison communale. A l'origine, il était sur une des deux pompes entourant la statue de Louise-Marie d'Orléans située au centre de la place d'Armes depuis 1878.
Les souterrains Ils ont une longueur de plus ou moins 10 kilomètres. L'on peut en visiter environ 600 mètres : la partie qui relie les bastions 4 et 3. ils sont à 10-15 mètres de profondeur.
On peut ainsi voir les galeries d'écoute, les endroits où étaient situés les parois de protection. Dans la ville, il y aurait 22 bornes de l'époque de ce type.
La chapelle des remparts
Ce fut au départ un magasin à poudre (22m*13m) situé au niveau du bastion 3. En moellons calcaires, aux murs épais (2 mètres 70) avec un plafond en plein ceintre, le tout pour résister aux bombardements. Les 3 prises d'air sont d'ailleurs en "chicane".
En 1922, on le transforma en une chapelle dédiée à notre-dame des Remparts qui aurait protégé les habitants lors de la guerre 14-18.
L'église Saint-Philippe L’église Saint-Philippe est contemporaine de la création de la ville. Elle se trouve entre la place d'Armes et le bastion 3 (chapelle Notre-Dame des Remparts).
L'entrée avec ses décrottoirs (ou gratte-boue)
Elle subit un incendie puis fut restaurée en 1725. L’intérieur est composé d’une nef à deux travées.
Pierre de fondation de l'église avec la date MDLV : 1555
On y trouve de nombreuses dalles funéraires dont celle de Martin Colbert décédé le 2 septembre 1689 des suites de blessures subies lors de la bataille de Walcourt (25/8/1689). C'étail le fils de Jean-Baptiste Colbert, le ministre de Louis XIV. A noter que John Churchill participa à la bataille et pris les français à revers. Il venait juste d'être nommé duc de Malborough.
Autel de la vierge (nef nord)
Le retable est attribué à Giovanni Cimabué (1240-1302) un des peintres les plus important du duocento (XIIIème).
Tableau de Gaspar de Crayer
Ce tableau illustrant l'apparition de Marie à saint Bernardin est de l'anversois Gaspar de Crayer (1584-1669) dont on peut voir de nombreux tableaux à Gand.
Les halles Elles dateraient de 1588. elles ont subi de nombreuses transformations. Elles sont classées depuis 1972 et abritent en particulier depuis 2014 le Syndicat d'Initiaitve et du Tourisme de la Ville.
Apparence en 2010
En 2022
On peut y voir :
Le monument aux morts
On peut y voir : L'horloge
Dès la création de la ville, un puits est creusé au centre de la place d'Armes. Sur l'édifice au-dessus du puits se trouvait une horloge.
Reconstitution à l'office du tourisme
Quand il fut décidé en 1878 de remplacer le puits par la statue de Marie-Louise, l'édifice fut démonté et l'horloge mise au placard. Retrouvée dans le grenier de la justice de Paix, c'est à l'initiative de Monsieur Cédric Leclercq administrateur de l'Association Campanaire Wallonne et de l'Office du Tourisme qu'elle fit l'objet d'une restauration par Benoit Mathier horloger à Belgrade. Pour le reste, lorsque la statue de Marie-Louise est déplacée en 2000, un nouveau puits est réalisé. Il imite tant bien que mal le premier puits. De plus, sur la place d'Armes des rayons se dirigeant vers le puits renforcent l'impression de centralité.
Louise-Marie d'Orléans Un peu en dehors de la place d'Armes, se trouve une statue de Louise-Marie d’Orléans. Née en 1812 à Palerme, c'est la fille du duc d’Orléans Louis-Philippe et de la princesse Marie-Amélie des Deux-Siciles. Elle marie Léopold Ier le 9 août 1832 à Compiègne. Elle mourra à Ostende à l’âge de 38 ans (en 1850). Au départ, la statue était destinée à la ville Ostende mais elle ne voulut pas accueilir une statue qui en aurait donné une mauvaise image (vu le lieu du décès). Elle aboutit à Philippeville sur la place d'Armes (29/09/1878).
Joseph Jaquet (1822-1898) est un des premiers sculpteurs à utiliser la galvanoplastie : on réalise un modèle en plâtre, on utilise ensuite de la gutta-percha pour faire le moule et l'on projette par électrolyse à l'intérieur du moule des couches de cuivre jusqu"à obtenir une épaisseur déterminée (5 à 6 mm). On coule ensuite du fer à l'intérieur du moule ce qui renforce la pièce. La sculpture, en mauvais état, est remplacée par une copie et transférée rue de Namur. Elle est classée depuis le 26 mai 1988.
N.B. : c'est Jean-Joseph HJaquet qui a aussi réalisé la statue de Froissard à Chimay (voir ICI).
La nouvelle statue est en bronze, réalisée par Arnold De Cock et fondue par les fonderies de l'Escaut à Escanaffle. L'inauguration a lieu le 2 septembre 1999.
Le trône a des accoudoirs et des pieds avec têtes et pattes de lion.
L'office du tourisme conserve le buste original.
Jean-Guy Closset
Louise-Marie couronnée le 24 juin 2016 par Jean-Guy Closset
Quelques oeuvres vues en mars 2021 à Cerfontaine.
Sur le rond-point près des quatre-bras : oeuvre de Jean Morette.
On peut consulter son site ICI. Il a aussi réalisé la sculpture surplomblant le rond-point de l'Adugeoir à Couvin.
L'ancienne maison du peuple
Photos de 2010
Photos de 2022
Au XIXème siècle, cette maison était un hôtel : l'hôtel du Lion d'Or. Le 19 juin vers 9 heures du matin, Napoléon en fuite après Waterloo est accueilli par un de ses vétérans. Après s'être reposé et sustenté, il reprendra la route vers Paris.
L'ancienne poste
La justice de Paix (place d'Armes)
Bâtiment néoclassique de 1878
Le marbre
On peut voir à l'office du tourisme cette couronne de marbre rouge, richesse de la région.
Les pompes
Si les pompes de la place d'Armes ont disparu, on peut encore en voir à la rue du Quartier Brûlé (XVIIIème siècle) et à la rue de la balance.
Pompe du quartier brûlé
Elle se situe dans un quartier de convivialité.
La bras actionne un piston qui crée un vide d'air et amorce ainsi la pompe. La dernière photo montre le cran destiné à l'accrochage d'un seau. Elle est classée depuis 1991.
Pompe de la rue de la balance
La pompe n'a plus son mécanisme mais la grille de fer forgé entourait la statue de Louise-Marie lorsqu'elle était sur la place d'Armes. Elle se trouve au-dessus d'un puits. Sebastien Van Noyen est un ingénieur hollandais (on se trouve d'ailleurs dans le quartier dit des Hollandais). Il aurait en 1553 participé à l'amélioration des fortifications de Philippeville mais aussi de Charlemont à Givet.
L'abri anti-aérien
A gauche de la gare, sur le quai près des voies, se trouve cet abri anti-aérien en béton armé.
Abri anti-aérien avec ouvertures d'aération
Ils ont été construits durant la guerre 40-45 suite aux bombardements alliés visant les gares et voies ferrées et ce afin de protéger personnel et voyageurs. La ligne étant peu fréquentée, il est assez petit. Jean Couvreur (Histoire et témoignages 1940-1945) : "le premier bombardement eut lieu le 13 mai; il est effectué par quatre avions. Cette attaque ne fit que peu de dégâts aux infrastructures du chemin de fer, les projectiles tombant principalement tout autour Le bombardement du 4 juin est plus important; dix-sept avions participèrent à cette mission. Un train français de 10 wagons transportant des bidons d'essence destinés au ravitaillement des chars fut totalement détruit. " Source: Jean Couvreur: Histoire et témoignages 1940-1945".
Jean Couvreur
2. Roly
Grotte Notre-Dame de Lourdes
Cette grotte fut érigée en 1877 à l'initiative de l'abbé Pierard curé de la paroisse en détruisant un dolmen qui se situait à cet endroit. Elle est située rue du Fraity à Roly.
3. Omezée
Omezée était, avant la fusion des communes, le plus petit village de Wallonie. En arrivant vers le centre, on croise d'abord
Le calvaire du tilleul de Champelle
L'église Saint-Feuillen
Feuillen de Fosses était un moine du septième siècle. D'origine irlandaise, il devint missionnaire en Belgique et fondit l’abbaye de Fosses-la-Ville. Il fut assassiné lors de son retour de Nivelles et est considéré comme martyr (fêté le 31 octobre).
Dans l'église, se trouve le descriptif de sa construction :
N°1. Une chapelle castrale est d'abord construite. Elle était située au niveau du chœur actuel de l'église. En 1587, elle est fortement endommagée par le passage de reîtres dans le village. N°2. En 1695, elle est réparée et agrandie par la nef. N°3. Au XVIIIème (1786),vinrent s'ajouter le porche d’entrée et le clocher. N°4. Et en 1902, une sacristie est ajoutée et finalise l'ensemble.
Le chronogramme
Au niveau de l'arc du porche l'on découvre un chronogramme indiquant 1786.
Le choeur
Autel Nord
Autel sud consacré à Saint Feuillen
Les pierres tombales
Pierre tombale d'un curé au dessus de la nef à gauche près de l'autel de la vierge :Gille HENEVART curé d'Omezée mourut en la fête de Saint-Pierre d'Alcoutera qu'il repose en paix.
Pierre tombale Eglise au dessus à droite près de l'autel de St Feuillen, pierre tombale de deux curés : Jean Léonard DIRICK Curé de 1693 à 1729 Jean Lambert MARECHAL curé de 1738 à 1778 Jean Léonard DIRICK curé de cette église qui mourat le 29 août 1729 repose sous cette pierre. Jean Lambert MARECHAL neveu et successeur mourut le 1er mai 1778. R.I.P.
Ici git très noble très illustre et généreux Seigneur Louis Ignace Bonaventure Comte de ROUGRAVE tréfoncis, à droite près de l'autel de St er de la cathédrale de Liège abbé de Ciney décédé en son château d'Omezée le 21 mai 1790.
Le Presbytère (face à l'église)
Le monument aux morts
Quatre civils d'Omezée furent tués par les allemands en Août 1914. La stèle fut inaugurée le 17 août 1919. Une nouvelle plaque fut posée en 2011 sur le monument.
La ferme-château
Omezée depuis le XIIIe siècle fut la possession de la famille de Rumigny Ensuite vinrent les seigneurs de Boulogne (1610). Par mariage, la seigneurie d’Omezée devint propriété de la famille Rougrave en 1638. C'est Charles-Alexandre de Rougrave colonel de la cavalerie qui revendit la ferme-château en 1814 à Jean-Baptiste Roosens. En 1949, elle sera vendue à la famille Herbecq. La ferme-château fut construite en 1717 par Jean Charles François Joseph De Rougrave.
Le blason est entouré à gauche par un sauvage symbolise de force et d'ancienneté. A droite la licorne, symbolisee la force et la pureté.
Grotte Notre Dame de Lourdes
A l'initiative de l'abbé J.B. Herman, elle fut construite en 1954. Elle se trouve à la sortie du village vers Surice. Le terrain fut offert en 1953 par madame Ermeline ANCELOT-FESLER. La bénédiction solennelle a lieu le le 11 juillet 1955.
Jean Morette sculpteur
Cet artiste habite Omezée et l'on peut admirer devant sa maison quelques sculptures.
Il a réalisé :
Rond-point de l'Adugeoir
La sculpture surplomblant le rond-point de l'Adugeoir est une création récente.
Cette sculpture s'intitule :" Symbole des grottes de l'Adugeoir". Les stalagmites sont devenues des visiteurs. Elle est en acier Corten et a été découpée par l'entreprise Dcoup Laser de Florennes.
Rond-point des quatre-bras de Philippeville
Même si je ne trouve pas de certitudes, je pense que la sculpture du rond-point des quatre-bras de Philippeville est également du même artiste.
On trouve en effet sur son site (ICI) cette image :
Nismes : le crayat
On peut voir une de ses oeuvres à l'entrée du parc Jardins d'O à Nismes. Elle s'intitule le "Crayat"
Les Totems de la Semoy
Il a réalisé les "Totems de la Semoy" au nombre de sept, en collaboration avec le paysagiste Marc Soucat. Ils se situent à Haulmé.
Surice : le rond-point
4. Vodecée
C'est à Michel Piret tailleur de pierres que l'on doit ce chat surnom donné aux habitants de Vodecée.
Signature
C'est lui qui a réalisé la stèle saint-Aubin (rue Goffin à Saint-Aubin)
Barrière Luc, à Vodecée
Depuis novembre 2001, on pouvait voir sur le rond-point un Thunderstreak. Il sera remplaçé par le Lockheed F-104G Starfighter à Kleine Brogel par le Mirage Dassault 5BA à Florennes.
Le 24 janvier 2017, un semi-remorque percute le F-84F installé depuis novembre 2001 au rond-point dit "Barrière Luc" à Vodecée (Philippeville).
On peut voir sur la queue son immatriculation : FU-154
Ce F-84F Thunderstreak a effectivement servi au 2ème Wing Tactique de 1955 à 1970. C’est sur un F-84F Thunderstreak que le 30 août 1955 à Florennes le Major aviateur Branders et le Capitaine aviateur Laloux ont été les premiers en Belgique à franchir le mur du son.
Léon Branders
En novembre 2017, un appareil en frigolite fait son apparition.
On peut y lire les lettres "BP" suivies du nombre "25". Il s'agissait d'une blague pour l’anniversaire de Bernard P., d’où les initiales P.B. sur la carlingue, et le 25 en guise de clin d’œil à son 52ème anniversaire. Le vent aura vite raison de cet avion.
L’appareil Thunderstreak FU-154 sera replacé sur son socle en novembre 2019. il arborre les couleurs du FU-052 de José Marette au début des années 60. L'armée de l'air belge utilise un numéro de type XX-YYY. XX corespond au modèle de l'appareil (FU pour F-84F Thunderflash) et YYY pour de numéro de série du modèle (ici 154) donc FU-154.
Son appartenance respectivement au 2ème Wing et à la 2ème Escadrille qu’il a commandée est évoquée par le damier à droite du cockpit et la comète à gauche.
Grotte Notre-Dame de Lourdes
Bernadette Soubirous
5. Surice
Le village fut marqué par le massacre du 25 août 1914. 69 personnes tuées (36 habitants) 130 maisons incendiées sur 138.
Près de l'église, une colonne évoque les victimes avec 69 petites croix.
Les cinq prêtres sont : l'abbé Marcellin POSKIN (curé de Surice), Oscar PIRET (curé d’Anthée), Alphonse AMBROISE (curé d’Onhaye) et Armand BURNIAUX (professeur à l’Institut Saint-Louis à Namur) et l’abbé GASPARD.
Il avait fui Dinant et se pensait en sécutité à Surice. Lire ICI son récit sur le site bel-memorial.
Le monument aux morts
La croix des fusillés
Au lieu dit aux fosses qui fut l'endroit du massacre du 25 août 1914, se trouve cette croix dite "croix des fusillés".
Une plaque rend homage aux soldats français tués.
N.B. : sur la place du village : l'oeuvre de Jean Monette.
Dans le cimetière
5.Samart
La paroisse est dédiée à Saint Médard. Saint-Médard est le patron des agriculteurs et des brasseurs. Il est invoqué contre le mauvais temps, pour (ou contre, selon le cas) la pluie - d'où son surnom de "saint pluvieux". Le nombre de dictons l'évoquant est énorme : "S’il pleut à la Saint-Médard, Il pleut quarante jours plus tard". Il est fêté le 11 juin.
Dans le livre d' Eugène de Seyn de 1934, la population s'élèvait à 154 habitants.
L'église
Pour certains, le nom de Samart serait une contraction de Saint-Médard mais l'origine du nom serait plus ancienne et dérivée de Sacellum Martis. L'église serait bâtie sur l'emplacement d'un temple consacré à Mars.
Le cimetière
Il est situé autour de l'église.
Ernest Lahaye (Samart 1872 - Namur 1940) est un sculpteur qui a entre autre réalisé les monuments aux Morts de la Première Guerre mondiale de Bourseigne, Dave, Silenrieux et Temploux.
Silenrieux Rue de la Forge
A Namur rue Renée Prinz aux N°17-19 se trouve la seule maison connue de l'architecte Charles-Trussart : c'est la maison Dachelet-Lambert.
Les bas-reliefs sont dus à Ernest Lahaye.
Dans le cimetière
Croix de 1556 portant une inscription en lettres gothiques.
Les maronniers
Le monument aux morts
Le château
Château-ferme datant de 1552. Le Prince Archevêque de Liège avait fait construire un donjon pour protéger la frontière de la comté de Namur contre les Français et les Espagnols. En 1590, la famille brabançonne de Glymes acquiert le bien et le conservera jusqu’à la Révolution
Arquebusières
Le porche aux armes des Glymes de Brabant et de t’Serclaes. En 1590, la famille brabançonne de Glymes l'acquiert et l'occupera le bien jusqu’à la Révolution. Anne de t'Serclaes née en 1635, épouse le 26 août 1662 Gilles de Glymes. Leur fille Anne Marie De Glymes épousera le 21 mars 1699 Philippe de Baudrenghien dont on retrouve le blason sur une tourelle d’imposte mais que n'ai pas vu.
de Glymes
t’Serclaes
Notre-Dame de la Paix
Sur le mur nord de la grange du château.
Borne-potale Notre-Dame de Bon secours
Les bornes
A l'entrée du village depuis Philippeville, on peut voir des bornes, placées en 1776 à la suite d'un échange de territoires acquis au traité de 1772 entre le roi de France et le prince-évêque de Liège. On ne voit plus les inscriptions.