Hierges (Fr.)
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France
Hierges
Quelque vues du charmant village de Hierges
Le château
Ce château fort situé sur un éperon rocheux se situe à la sortie de la vallée de la Joncquière. Il fut construit sur les ruines d'un ancien castrum était surnommé "Le Château de Jérusalem".
Détruit au XIIè siècle au moment des Croisades, il sera à partir de 1560, reconstruit dans un style Renaissance. Il sera encore détruit en 1793 par un incendie. C'est le seul château de style renaissance mosane.
Les jardins du château
L'entrée est sévèrement gardée par deux sangliers.
Après l'entrée, l'on découvre le jardin à la française.
A noter que lors de la réfection récente, on a utilisé pour les bassins des ardoises de Fumay.
Le château est, depuis 2021, propriété de Pascal et Nathalie Nève de Mévergnies qui ont entrepris sa rénovation.
La croix d'Hierges
Elle témoigne d'un duel ayant eu lieu en 1579. Elle date 1579 et fut réalisée aux frais de Jehan Collin qui avait tué un soldat à Charlemont, Thiry Mayreau. Elle est classée monuments historiques en 1926.
Johan Henquin est brasseur et aubergiste à Hierges. Henry Mayreau est soldat à Charlemont au service du roi d’Espagne. Un de ses frères, Thiry Mayreau, est greffier au château pour Gilles de Berlaymont, baron de Hierges. Le 1er mai, de nombreux villageois se trouvent à l'auberge. C'est le jour où l'on embauche les ouvriers agricoles. Arrive Jehan Collin, mayeur de Vireux St Martin. Henry Mayreau accuse le maire de mentir et ainsi ternir sa réputation.
Il saisit de son épée et frappe Jehan Colin à la tête et à la main. Jehan Collin répond et occis Henry Mayreau.
Jehan Collin sera libéré le lendemain et demande grâce à Gilles de Berlaymont.
Comme Jehan Collin était en état de légitime défense, il sera libéré, mais ne pourra plus rester sur les terres de Hierges pour le reste de sa vie.
Il devra aussi payer 600 florins d’or aux orphelines de la victime et élever une croix expiatoire.
"Icy fut occis Henry Mayreau par Jehan Collin Mayeur de Vireux les Hebbes. Le 1er de May 1579. Priez pour l'âme de luy"
Sur une maison
Sur une maison en montant vers l'église
Les armoiries sont celles des comtes de Berlaymont, seigneurs de Hierges.
L'église Saint-Jean-Baptiste
L'église fut édifiée en 1579 et est de style renaissance mosan.
Les armoiries de Gilles de Berlaymont et de son épouse Lamberte de Croy furent martelées à l'époque de la révolution.
Armoiries martelées
de Berlaimont et de Croy
Sous les armoiries, on devine cette inscription : "MESSIRE DE BERLAIMONT ET DAME LAMBERTE DE CROY ONT FAIT ÉDIFIER CETTE ÉGLISE EN L’HONNEUR DE DIEU ET DE SAINT JEAN BAPTISTE 1579"
A l'entré de l'édifice :
Cette dalle funéraire est celle de Jacques Mestallart, prévôt de Hierges décédé en 1641.
L'autel est de style baroque en trompe-l'oeil de marbre. le tabernacle estr tournant. On voit les armes des donateurs.
Famille d'Arenberg
De gueules à trois fleurs de néflier d'or, percées du champ.
- Timbre
- bonnet ducal du Saint-Empire ;
- Manteau et couronne
- aux armes de l’écu, doublé d’hermine, bordé, cordonné et houppé d’or, surmonté du bonnet de duc souverain, fourré de gueules, retroussé d’hermine à cinq arceaux, couverts de perles, et sommé d’un monde d’azur, cerclé et croisé d’or ;
- Supports
- à dextre un lion couronné d’or, et à senestre un griffon couronné d’or. Le tout posé sur un manteau, surmonté du (ou bonnet) de duc souverain, fourré de gueules, retroussé d’hermine à cinq arceaux, couverts de perles, et sommé d’un monde d’azur, cerclé et croisé d’or ;
- Devise
- "Christus protector meus" d’or, sur un listel de gueules."
Il s'agit d'une peinture du milieu du XVIIème de Jean de la Bouverie
La Vierge et saint Jean-Baptiste intercédent en faveur de deux ecclésiastiques (un prêtre et une moniale agenouillés devant un monogramme.
Maison près de l'église
Maison typique de l'architecture du XVIIIème de la vallée de la Meuse avec moellons et toiture à "croupettes" (A. Sartelet).
N.B. : En architecture, une croupette (ou demi-croupe) est un petit versant de toit triangulaire qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité mais qui ne descend pas aussi bas que ceux-ci, contrairement à la croupe (Wikipedia).
Décrottoir
Porte du XVIIème
Porte en plein ceintre avec chatière et huissières et ferrures anciennes (A. Sartelet)