Montigny-le-Tilleul

7 novembre 2023

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Montigny-le-Tilleul

1. Introduction.
2. Jules Sottiaux (1862-1953).
3. Nouvel Hôtel de Ville.
4. Monument Desaise (près de la maison communale).
5. Monument aux morts (près de la maison communale).
6. Monument aux morts dans le cimetière.
7. Rue de la place vers le N°55 : pierre de cerclage.
8. Rue de Landelies vers le N°35 : potale.
9. Rue de la Plagne : calvaire avec chronogramme.
10. L'église Saint-Martin.
11. Rue Wilmet (ancienne maison communale).
12. Le château Wilmet
13. Félix Roulin

1. Introduction

En 1977, Landelies fusionne avec Montignies-le-Tilleul et c'est à cette époque que l'orthographe Montigny-le-Tilleul est définitivement adoptée.

Le blason date de 1981 et montre un tilleul et les armes de Guillaume-Joseph Comte de Looz, le dernier seigneur de Landelies (fin du XVIIIème).

La commune est jumelée avec :
En 1963 : Vincennes (France)
En 1998 : Montereale Valcellina (Italie)
En 1971 : Landelies s'était jumelée avec Cousolre.

Lors du jumelage avec Vincennes en 1963, un écrivain historien de Vincennes avait écrit cet acrostiche.

     Montigny-le-Tilleul, bourgade hospitalière
  Oasis de verdure à l’écart des houillères
  Nid bien douillet blotti dans les flancs du Hainaut
  Ton église ogivale aux éclats meneaux
  Illustre ton passé tant de fois séculaire !
  Groupé sur le pourtour du tilleul tutélaire
  Noble à l’égal d’un preux, mais franc comme un grognard
  Y vit un peuple ardent, qui sans trembler s’expose
  Lorsqu’il doit se liguer pour une juste cause
  Et qui répond au nom fougueux de « Montagnard »
  Tout à l’entour du bourg, aux frontons blancs et roses
  Il fait bon parcourir les champs et les bosquets
  Les sous-bois où l’enfant va cueillir un bouquet
  Les beaux matins d’été pour l’offrir à sa mère
  En ces lieux j’aimerais bâtir une chaumière
  Un jour pour y chanter par de nouveaux refrains
  La cité dont hier je fus fait citoyen.

Il s'agit de Maurice Gallois. On lui doit ces deux livres.

2. Jules Sottiaux (1862-1953)

Jules Sottiaux est un poète, conteur essayiste chantre de la Wallonie.

Jules Sottiaux (ICI)

Le cheval des fosses

Dans la fosse profonde où le jour n'entre pas,
Sous la morne clarté des lampes fantastiques,
Les vieux chevaux fourbus, usés et rachitiques,
Traînant les wagonnets, marchent à petits pas.

Tristes, mais résignés, ils vont la tête basse,
dans leur cerveau voilé cherchant un souvenir;
Et devant leurs grands yeux vagues, parfois il passe
Comme des visions qu'ils ne peuvent pas saisir.

Ce sont de gais vallons inondés de lumière
Où l'on passait rapide et les nasaux fumants;
Ce sont des prés, des champs et des bosquets charmants
C'est la ferme rustique où riait la fermière
Et quand le vieux forçat succombe sous l'effort,
Pendant qu'autour de lui on dit : Regarde, il crève !
A sentir tous ses maux finir avec la mort,
Il croit qu'il s'en retourne au pays de son rêve.

Cheval de Mine
Voir ICI

C'est aussi lui qui a écrit :

Si l'heure qui sonne
Est douce à ton coeur,
Ne parle à personne
De ton bonheur

Le monument est situé dans le parc derrière la maison communale. Il est enterré au cimetère communal dans l'allée à gauche du monument aux morts.

3. Nouvel Hôtel de Ville

Parmi toutes les entreprises, on peut citer les bureaux d’architecture V+ et Bouwtechniek mais aussi le Bureau d'études Greisch de Liège qui a participé à de nombreuses réalisations comme : la tour des finances à Liège, le stade Pierre Mauroy à Lille, le pont Yavuz Sultan Selim sur le Bosphore, l'arc majeur de Bernar Venet sur la E411, l'écluse de Lanaye, les parkings de l'hôpital Marie Curie à Charleroi.....

A noter que le 17 novembre 2023, pour les 10 ans de l'hôtel de ville, une salle "Veronique Cornet" fut inaugurée.

Véronique Cornet
1968-2015

4. Monument Desaise (près de la maison communale)

Roger Desaise poète ((1895-1960)

Le Daimon du Silence (extrait de Approches)

Tu ne m' as point quitté, toi de si longue absence
au plus profond du coeur secret qui, dans l' oubli,
aurait fleuri la Nuit d'un infini d'étoiles.
Tu ne m'avais point point délaissé
dans l'épaisseur de mon silence
où, d'amour, je brandis les flambeaux aiguisés
dont rayonnât le puits de ma descente.
tous les soleils pouvaient rugir dans les rires du ciel et sur les pas du jour;
toute la pluie par les gifles du vent
pouvait s' abattre en rafales de vagues;
et la langueur des brumes, près du soir,
étendre l'abandon
comme un automne sans appel :
tu ne m'avais pas déserté
ployant la flamme ainsi de l' envergure
en l'inconnu le plus nocturne.

Le médaillon a été réalisé par Alphonse Darville. Ce poète fut instituteur et eut parmi ses élèves Alphonse Darville. Il organisait ce que l'on appelait "les jeudis de Roger Desaise" où se croisaient outre Alphonse Darville, Norge, Jean Ransy...
C'est à son instituteur qu'à l'âge de 15 ans, Darville montra sa première œuvre, une petite esquisse en terre glaise : la naissance des mondes (ICI).

Roger Desaise

5. Monument aux morts (près de la maison communale)

Monument aux morts des deux guerres

Les deux palmes, symbole chrétien du martyre signifient le deuil. La colonne est faite de pierres bleues.

6. Monument aux morts dans le cimetière

7. Rue de la place vers le N°55 : pierre de cerclage

Pierre destinée au cerclage d'une roue en bois

8. Rue de Landelies vers le N°35 : potale

Potale Notre-Dame de Lourdes

9. Rue de la Plagne : calvaire avec chronogramme

Le chronogramme indique la date de 1880.

10. L'église Saint-Martin

La nef centrale

Nef côté est

Nef côté ouest

Le christ aux liens

Le Christ aux liens

La statue en bois date du XVIIème.

Les vitraux

Sainte Elisabeth de hongrie
Vitrail de sainte Elisabeth

Le vitrail date de 1900 et est de Bardenhewer. Elisabeth de Hongrie (1207-1231) prenait des objets et des aliments au château pour les distribuer aux pauvres. Son mari soupçonneux lui fit ouvrir son manteau et les objets se transformèrent en roses. Le donateur du vitrail (bourgmestre de Montigny) est représenté comme étant le mari. Sa femme est représentée à gauche. Elle sera canonisée par le pape Grégoire XI en 1235.

Notre-Dame de Lourdes

Vitrail à gauche de l'autel

Apparition du Christ à saint Martin
Evêque de Tours (316-397)
Fête : le 11 novembre

Vitrail de la nef à droite

Le baptême du Christ

Nef gauche : autel de Marie

La vierge à l'Enfant remet le rosaire à saint Dominique de Guzman.

Nef latérale gauche

Saint martin

Le transept droit : l'autel de saint Hubert

Autel du XVIIème qui provient de l'ancien couvent des Récollets de Farciennes.

Ange gardien

Selon BALaT, la peinture daterait de 1741-1760.

Saint avec l'enfant Jésus

Selon BALaT, la peinture daterait de 1641-1660.

Fonts baptismaux (peut-être du XIIème)

Au pied du calvaire, les fonts baptismaux datent du XIIème et ont la forme d'un calice.

Le calvaire

Il date du XVIème.

Saint Jean

Marie

Le calvaire date du XVIème. A chaque extrémité de la croix les 4 évangélistes.

Saint Luc

Saint Mathieu

Saint Jean

Saint Marc

La clé de voûte

Marques des tailleurs de pierre

Dans le porche

Pierre tombale de Godefroid Ignace de Corswarem

Au centre croix de Saint-Louis avec la devise : Bellicae virtutis praemium (Récompense du courage militaire). Cet ordre honorifique fut créé par Louis XIV en 1693.

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Croix de saint-Louis (image Wikipedia)

11. Rue Wilmet (ancienne maison communale)

Sur le façade de l’ancienne Maison communale (travaux adjugés en 1865), on trouve des plaques commémoratives des victimes de 14-18 apposées sur la façade.

12. Le château Wilmet

Il porte le nom de la famille qui en fut propriétaire pendant plusieurs années. Wilmet Guillaume fut bourgmestre de 1825 à 1856 et Gustave de 1857 à 1887. En 1918, la propriété change de main et devient celle de M. Baudewijns qui crée autour un parc. Il permettra à la pomulation d'y planter des pommes de terre lors de la deuxième guerre mondiale.
En 1951, la Commune rachète la propriété qui est à l’abandon. Elle sera Maison communale jusqu'en 2013 date de l'érection de la nouvelle.