Le Crosic (Fr.)
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France
Le Croisic
Le Croisic fut une île jusqu'au IXème siècle mais depuis elle est reliée à Batz-sur-Mer par un isthme étroit. Le nom serait d'origine bretonne Kroaz = "croix" en breton, lié à la terminaison diminutive -ic (équivalent de -ig). Le Croisic voudrait dire : "la petite croix".
Le port
Hervé Rielle
Saint-Vaast-la-Hougue (Cotentin)
Hervé Rielle (1654-1729) était pilote sur le navire "Le Formidable". Il aurait sauvé 22 navires français en les faisant entrer à marée basse dans la rade de Saint-Malo. L'oeuvre est due au sculpteur René Paris. Le fondeur est H. Gonot de Paris. Elle fut achetée en 1911 par la municipalité.
Pierre Bouguer
La statue de Pierre Bouguer (1698-1758) est située sur le Port du Croisic et a été sculptée par Jean Fréour (1919-2010).
En 1735, il se rendra au Pérou afin de mesurer un degré du méridien près de l'Équateur. Dix années seront nécessaires avant que le rapport soit publié en 1749 dans "Détermination de la figure de la Terre". Ses observations d'ordre gravimétrique en altitude permettent de mettre en évidence une anomalie qui portera son nom : "l'anomalie gravimétrique de Bouguer".
Ancienne criée
Cette halle à marée date de 1878 et sera utilisée jusqu'en 1982. Elle est actuellement un espace de culture, de spectacles et d'expositions.
L'horloge, le blason de la ville, "salerie-poissonnerie" et la cloche.
Le Kurun
"Kurun" signifie "Tonnerre" en breton). Ce cotre à corne qui a réalisé le tour du monde d’est en ouest (19 septembre 1949-7 juillet 1952) sous la conduite de Jacques-Yves Le Toumelin. Ul date de 1948 : conception par l’architecte naval Henri Dervin, construction par le charpentier Jean Moullec au chantier Leroux du Croisic (ex-chantier Bihoré) Divers bois ont été utilisés : coque est bordée en chêne sur membrures ployées d’acacia, pont en iroko et le roof en acajou.
Offert à la ville du Croisic en 1987, restauré et remis à l’eau en 1991 et classé en 1993.
Les Monts Cette butte artificielle, constituée de dépôts de pierres et de sable
Les Monts
Il s'agit de buttes artificielles faites de dépôts de pierres et de sable. Les navires marchands laissaient autrefois le lest avant de charger le sel de Guérande. On trouve ainsi aux deux extrémités du port le Mont-Lenigo et le Mont-Esprit.
Le Mont-Lenigo
Il devrait son nom à "Leni goz" qui signifie "petits étangs" en breton. Il existait en effet des zones marécageuses à cet endroit avant la construction des quais. En haut du mont, un mât sémaphore a été installé au XIXe siècle pour indiquer la hauteur de la marée. La promenade se prolonge sur l’estacade puis sur la jetée du TréhicLe Mont Lénigo domine l’entrée du port et permet de bénéficier d’une vue magnifique sur la jetée et la rade du Croisic.
Promenade sur le Mont-Lenigo
Le mât sémaphore
Explication des corrections à apporter
A l'extrémité du mont il y avait un magasin d’artillerie donnant sur la place d’Armes garnie d’un petit rempart. Ces éléments défensifs furent démolis vers 1880. Seul vestige : ce canon.
Le Mont-Esprit
Le Mont-Esprit fut aussi créé à l'emplacement d'anciennes zones marécageuses La butte artificielle culmine à 26 m de haut. Elle devint jardin public grâce à l'action du Docteur Yves Chelet, aidé par le maire, M. Gallerand. Il fut donc aussi appelé le « Mont-Chellet ». Les travaux furent exécutés de 1814 à 1816 afin de donner de l’ouvrage à la population durement éprouvée par un hiver rigoureux. Au sommet : un belvédère en colimaçon, permettant une vue remarquable sur le Traict et la Presqu'île de Guérande..
Le monument aux morts
Il est situé à l'entrée du Mont-Esprit, place du souvenir français.
La Jetée du Tréhic
La jetée du Tréhic a une longueur de 858 m. La construction dura un vingtaine d'années de 1824 à 1844. Elle fut érigée avec le granit coloré de Batz. Elle se termine par le phare du Tréhic (9 m de hauteur).
Le bâtiment de la SNSM
Société Nationale de Sauvetage en Mer
La résidence Saint-Goustan
Dès 1944, il existait sur le site un hôtel-casino (établissements Deslandes-Orière). En 1893 les Frères Hospitaliers de Saint Jean de Dieu s'y établissent et créent un sanatorium pour accueillir des jeunes garçons atteints d'affections osseuses et ganglionnaires.
Au début des années 2000, la totalité du bâtiment (sauf l'aile droite) devient une résidence de tourisme.
Il faut noter que pendant la Seconde Guerre mondiale, les lieux sont réquisitionnés pour loger 1200 prisonniers espagnols et asiatiques impliqués dans la construction du mur de l'Atlantique.
Dans les années 1990, les frères s'installent ailleurs et les bâtiments sont vendus en 1999. En 2000, l'ensemble est transformé en résidence de tourisme.
L'ave Maris Stella est une hymne catholique grégorien, consacrée à la Vierge Marie, qui appartient au répertoire grégorien. L'auteur reste anonyme mais parmi les nombreux auteurs suspectés, on trouve Bernard de Clairvaux (mort en 1153).
Quant à l'inscription "Mission 1946", il pourrait s'agir de la mission effectuée par Achille Dolé. Constatant que la foi des marins s'étiolait, des aumôniers embarquaient comme matelots pour restimuler la foi chrétienne des marins.
Le manoir de Pen Castel
Le manoir de Pen Castel est situé sur la pointe du Fort, le long du littoral et marque la limite du Croisic avec Batz-sur-Mer, à l'extrémité de la plage Valentin. Si l'on la surnomme La maison d'Henri Becquerel. en réalité elle appartenait à Edmond Lorieux son beau-père. Henri Becquerel, prix Nobel de physique (1903 partagé avec Pierre et Marie Curie) y meurt en 1908 lors d'un séjour.
La croix de Kervaudu
A l'embranchement de la rue Henri Dunant et l'avenue du Puygaudeau, : croix classée (1944) en granit du XVIIème siècle. Cette croix monolithe chanfréinée sur le pourtour présente un cercle sculpté avec un coeur sculpté au milieu.
Le rocher de l'ours
Situé à environ un kilomètre de Port-Lin, on peut le voir depuis le sentier des douaniers. Il proviendrait d'une contrée lointaine ramené par des marins du Croisic. Ensorcelé par la beauté de la côte sauvage, il en resta pétrifié sur place.
La croix à ma fille
Dans la baie de Jumel, une croix érigée par une famille en mémoire d'une jeune fille qui s'était noyée le 7 août 1845. Elle se nommait Euphémie Marina Chénuau, était agée de 22 ans et séjournait en vacances.
La vigie Romaine
Elle est le point le plus haut de la Côte sauvage de la presqu'île guérandaise
Au XVIIIème, c'était un corps de garde de surveillance. Elle fut utilisée comme sémaphore jusqu'au milieu du XIXème. En ruine, elle fut réhabilitée dans les années 1930. L'architecte en fit une vigie moderne et l'intitula "la vigie romaine" mais elle n'a de "Romaine" que le nom. En 1943, l'armée allemande la détruit et la remplace par un radar. André Chauvet, architecte et propriétaire, reconstruit l'édifice en 1949, en le reculant légèrement par rapport à son emplacement d'origine.
Le menhir de la Pierre Longue
Il date du neolithique (4500 ans avant JC). Son emplacement était différent. Il se situait de l'autre côté de la route à l'endroit des blockhaus. Il servit longtemps d'amer. C'est en 1960 qu'il fut redressé et placé à l'endroit actuel. Jusqu'au XIVème, les jeunes filles dansaient autour, tentaient d'atteindre le sommet pour être fertiles.
Le moulin de Bauvran
Cet ancien moulin de type "petit pied" date du XVIème siècle. Il fut sauvé par le propriétaire du parc de Penn-Avel. Il rachette les pierres et fait remonter l'ensemble sur le littoral de la côte sauvage près de son site de 1893. Sans ailes, le moulin devient un belvédère d'agrément.
Le moulin de la Providence
Si Le Croisic comptait plus d’une douzaine de moulins à vent, il n'en reste actuellement que deux. Celui-ci est à son emplacement d’origine. Il a été construit en 1841 par le meunier Jean Baholet. Il est du type moulin-tour, différent des moulins petit-pied ou taille de guêpe, qu’on trouvait habituellement dans la région.
C'est un modèle tardif du XIXème avec des ailes à voiles. Il sera surtout utilisé de 1841 à 1894 puis utilisé comme entrepôt.
Le manoir de Kervaudu
Cette gentilhommière est le premier manoir breton classé au titre des monuments historiques, en 1921. Construit à la fin du XVème, il appartiendra en 1907 à Ferdinand du Puigaudeau, peintre impressioniste rattaché à l'école de Pont-Aven. On retrouve le manoir sur de nombreuses de ses peintures. Kervaudu en breton signifie "domaine de l'homme noir".
Maison du Portal
En pan de bois, la maison date du début du XVème. C'est dans un acte du XIXème que l'on trouve son surnom : "Maison du Portal".
Maison dite de la Gabelouse
Son nom vient du fait qu'elle aurait servi aux gabelous (les fermiers généraux qui levaient la gabelle). La maison date du XVème. L'étage est à pan de bois, en encorbellement sur la rue.
L'ancien hôpital
La chapelle du crucifix
La chapelle du Crucifix se trouve à l'entrée du Croisic au lieu-dit "La Barrière", fut construite à l'initiative et avec les dons d’un marchand du nom de Raoul Karahès.
Elle est de style ogival flamboyant et en granit. Il y aurait eu à cet endroit une croix ou un édifice, peut-être élevé par un chevalier revenant des Croisades d'où son nom. La chapelle du crucifix datant du XVI siècle aurait été construite sur les lieux du baptême des premiers croisicais par Saint Félix, évêque de Nantes
Sous la Révolution française, elle sert de magasin à poudre et ce jusque la première moitié du xixe siècle. En 1858, le curé du Croisic, l'abbé Bigaré la récupère puis la vend en 1863 au baron Caruel de Saint-Martin pour autant qu'elle redevienne un lieu de culte.baron Caruel de Saint-Martin puis son gendre, le comte de Partz, restaurent l'édifice et l'on trouve donc des vitraux portant les armes de ces familles.
Légende : elle serait hantée par un prêtre condamné à célébrer la messe chaque nuit devant une assemblée de défunts pour expier une faute commise de son vivant : il avait oublié de prier pour l’âme d’un paroissien. Elle est classée depuis 1952.
N.B. :lLa porte ouest est en anse de panier à ébrasement mouluré et archivolte en accolades à fleurons et pinacles encadrant une fenêtre ogivale
Notre-Dame-de-Pitié
L'église, de style gothique flamboyant. Elle fut construite de 1494 à 1507 en granit, ses voûtes sont en calcaire. La tour de 56 mètres servait d'amer et date de 1680 pour concurencer celle de Batz.
Elle est asymétrique et n'a pas de transept et est donc de forme presque carrée Elle présente quatre nefs à chevet plat et seize grandes fenêtres ogivales. Les vitraux sont du XIXème.