Gerpinnes
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Gerpinnes
La commune de gerpinnes résulte de la fusion, en 1977, des communes d'Acoz, Gerpinnes, Gougnies, Joncret, Loverval et Villers-Poterie. L'ancienne commune de Gerpinnes comptait différents hameaux : Fromiée, Hymiée, Les Flaches.
1.Gerpinnes Centre
L'église saint-Michel
Les fonts baptismaux
Il faut bien sûr commencer par les fonts baptismaux romans qui ont été réalisés au XIIème siècle. Les quatre têtes représenteraient les quatre fleuves qui alimentaient le jardin d'Éden mentionné dans la Bible (deuxième chapitre de la Genèse) : le Tigre, l'Euphrate, le Pishôn et le Gihôn.
Deux des têtes sont sculptées dans une pierre noire, les deux autres dans une pierre plus claire. Les ondulations de la chevelure des quatre tête peuvent effectivement faire penser à des fleuves.
La châsse sainte-Rolande
Elle est l'oeuvre de l'orfèvre Henri Libert né et décédé à Namur (1574-1635).
On lui doit 5 châsses :
La châsse de sainte Rolende (1599), dans l’église de Gerpinnes.
La châsse de saint Berthuin (1601) à Malonne.
La châsse de sainte Marie d'Oignies (1608) à Nivelles.
La châsse de Saint-Victor (1612), à Fleurus.
La châsse de Saint-Pierre (1617), Sts-Pierre-et-Paul de Thy-le-Château.
On connait peu de choses sur Henri Libert.
- Naissance à Namur
- Baptisé le 23 Août 1574
- Mari d'Elisabeth Gilson
- Inscrit en 1594 au registre des merciers (orfèvre)
- Reçu Bourgeois de Namur en 1597
- Oeuvres connues entre 1596 et 1631
Je n'habite pas Gerpinnes, je n'ai jamais vu le tour de sainte Rolende et j'ai raté l'exposition de la châsse. Néanmoins, je m'y suis intéressé après avoir vu celle de Thy-le-château et j'ai malgré tout décidé de "poster" les quelques photos prises. La description est donc incomplète.
1. La crête de la châsse
2. Les apôtres
3. Face avant
4. Pignon avant
5. Face arrière
6. Pignon arrière
7. Côté gauche (de l'avant vers l'arrière)
8. Sommet gauche
9. Résumé côté gauche
10. Côté droit
1. Crête de la châsse
La crête qui couronne la châsse et les angles du tympan se composent de lys ajourés.
On y voit trois statuettes : sainte Catherine, sainte Rolende et sainte Barbe, tenant en main le livre des Evangiles. Elles sont séparées par de petits globes.
Sainte Catherine et sainte Rolende
2. Les apôtres
Dans des niches, figurent les apôtres. Sous ceux-ci, on voit une plaque d'argent avec leur nom et une citation du credo.
Apôtres : côté gauche d'avant en arrière
Saint Pierre
JE CROY EN DIEU
LE PERE TOUT PUI
SSANT CREATEUR DU CIEL ET DE LA
TERRE
Saint André
ET EN JESU CHRIST
SON FILS UNIQUE
NOSTRE SEIGNEUR
Saint Jacques le majeur
QUI FUT CONCU
DU SAICT ESPRIT NE
DE LA VIERGE MARIE
Saint Jean
QUI SOUFFRIT SOUB
PONCE PILATE
FUT CRUCIFIE
MORT ET ENSEVELI
Apôtres : face avant à droite
Saint Mathieu
Face avant à droite
Saint Mathieu
LA VIE ETERNELLE
1599
Apôtres : face avant à gauche
3. Face avant
Au centre : saint Michel
A gauche : saint Jude Thaddée
A droite saint Mathieu
N.B. : il ne faut pas confondre Judas de Thaddée avec Judas l’Iscariote ni même avec l'apôtre Thomas qui lui aussi est parfois appelé Judas.
4. Pignon avant
En dessous de la statuette : écusson d'argent avec trois lys.
5. Face arrière
Le fronton arrière est dédié à sainte Hélène, patronne de l’abbaye de Moustier-sur-Sambre, dame de Gerpinnes. Le lundi de Pentecôte, lors de la rentrée solennelle, la châsse est précédée d’un groupe de dames représentant les Chanoinesses de Moustier-sur-Sambre.
La plaque sous sainte Hélène indique "Madame Hélène de Huy de Moustié-Gerpinnes décora cette image au nom de sainte Rolende. A° 1599".
Place de Moustier à Jemeppe-sur-Sambre
A sa gauche : saint Thomas.
6. Pignon arrière
Saint Crépin
SAINT CRISPIEN
PRIEZ POUR NOUS
Saint Crépin est le patron de la corporation des tanneurs.
7. Côté gauche (de l'avant vers l'arrière)
Les bas-reliefs en argent du côté gauche montrent le mariage de ses parents, sa naissance, sa vocation.
8. Sommet gauche
Les bas-reliefs en argent du sommet gauche montrent Ste Rolende moribonde, sa mort, le transfert de la châsse.
Vue des trois bas-reliefs
Sommet gauche
Résumé du côté gauche
Photo du livre "Magasin Pittoresque de A. Daniel Stern
Dessin de Sellier
10. Côté droit
Du côté droit, je n'ai que cette photo prise par une connaissance. On voit : le refus d’un prétendant, la fuite à l’étranger et l'arrivée à Gerpinnes.
Mais, dans la crypte on peut voir cette réplique.
On y trouve également des photos qui permettent d'avoir une idée de la face droite. Ainsi sur le dessus :
On y voit saint Guillaume de Gellone, saint François d’Assise et saint Etienne.
A noter qu'actuellement, je suis encore dans l'incapacité de situer la place des autres apôtres.
Monument de sainte Rolende
Sur le mur près de l'église Saint-Michel, une oeuvre de Gérard Tonnon.
Gérard Tonnon réalise aussi des numéros de maison évoquant bien entendu Sainte Rolende. On en voit dans les rues qui aboutissent place des Combattants.
Monument "Bibi"
Place des combattants
Le bas-relief (23012) à l'effigie d'Arthur Genard dit "Bibi".
Hommage à Gérard Tonnon
Né à Bioul en 1946, Gérard Tonnon est Gerpinnois depuis 1976. Discret, il fut pourtant récompensé deux fois à Paris où il a reçu la médaille d'or de l'Académie des Beaux-Arts de Lutece. Il oeuvre à Gerpinnes centre à la fonderie del Qwêrèle. Après les inondations de 1987 qui détruisirent sa scierie, il commence à peindre après avoir vu travailler Charles Istace, autre peintre de Gerpinnes. Il combinera ensuite peinture et fonderie. On peut voir sur cette page plusieurs de ses oeuvres.
Fernand Mengeot
Stèle de Gérard Tonon
N.B. : en 2023 le mur fut repeint en blanc
Le monument aux marcheurs
Il est l'oeuvre de Félix Roulin.
Dans le cimetière communal : Bobby Böhmer
Bobby Böhmer (1947-2019) : après avoir joué à Vienne (First Vienna FC & SK Admira Wien), il fut une des figures emblématiques du Sporting de Charleroi de 1970 à 1978). Il fut surnommé le "Roger Claessen de Charleroi ou le Mozart de Charleroi". Il termina sa carrière à l'Olympic de Charleroi (1978-1981) et a continué à résider à Lodelinsart et y est décédé..
2. Gerpinnes centre
Hymiée
Petite visite chez "les manhés". Faisant partie de l'entité de Gerpinnes, les marcheurs participent bien entendu à la pentecôte à la marche de Sainte-Rolende. Parmi les nombreuses marches auxquelles ils participent, il faut retenir la fête d’Hymiée du 1er week-end d’octobre. On la connaît pour le tour du mardi qui se termine par le galop chinois et l’enterrement de la tarte.
Eglise Saint-Etienne
Sur la place : monument dédié aux marcheurs (2008)
En quittant la place, vers la rue d'Hanzinne : fresque Sainte-Rolende.
Un peu plus loin (au cloche) au sommet d'un petit chemin à droite : chapelle Sainte-Barbe.
Chapelle Saint-Hubert : route d' Hymiée
Rue du mauvais chien : autre fresque
Chapelle Notre-Dame de Lourdes : rue de l'Astia.
Chapelle Saint-Pierre : rue d'Hanzinne.
Sans oublier, sur la place, cet endroit cher à un ami marcheur.
3. Gerpinnes Centre
Fromiée
Fromiée est le plus petit hameau de l'entité de Gerpinnes.
Au centre du village se trouve l'église Sainte-Adèle.
On peut y voir (rue de Biesme) un monument aux marcheurs.
Tout près (au carrefour de la rue principale et de la rue du Bois d'hymiée), le monument dédié à la cantinière. Il date de 1999 et résulte de la collaboration de Mrs Gérard Tonnon et Voltaire Ceragioli. Il est situé à côté d'une pompe à eau.
Enfin, dans le village, on trouve cette potale située dans le mur d'une maison.
4. Gerpinnes centre
Sartia
Fernand Mengeot
Stèle de Gérard Tonon
N.B. : en 2023 le mur fut repeint en blanc
5. Gerpinnes
Acoz
J'ai profité de la recherche du chronogramme de l'Eglise Saint-Martin d'Acoz pour parcourir le village. Voici le résultat de ma visite :
Eglise saint-Martin
Elle est située rue Saint-Martin à Acoz et sur le fronton, on peut voir :
"Elle fut édifiée en l’honneur du Christ, de la Vierge et de Martin,
afin qu’ils nous soient favorables, à nous qui leur sommes soumis".
Autour de l'Eglise Saint-Martin, l'on peut voir à droite du porche d'entrée, une stèle aux victimes des deux guerres.
Sur le flanc nord
A droite de la stèle évocation de Dieudonné Patigny écrasé par un cheval (1849)
Trois plaques funéraires
Sur la face nord, on trouve la stèle des D'Udekem d'Acoz ainsi que plusieurs arrêtés pris par les Allemands lors de la guerre 14-18. Suite à la fusion des communes, l'on craignait que le nom Acoz disparaisse d'où l'érection de ce monument en 1980. Le lion porte d'ailleurs entre ses griffes un blason avec le nom Acoz (presque effacé).
Acoz reste dans la meilleure division de balle-pelote. Le ballodrome se situe maintenant le long de la rue de Moncheret aux environs du N°149.
Sur le flanc sud, le buste d'Eugène-François Dorlodot (1783-1869) premier bourgmestre d'Acoz en 1830. C'est une oeuvre de Godefroid Devreese (1861-1942). Il semble qu'il se trouvait à l'origine à côté de la stèle mais que le bourgmestre Fernand Pouleur (le nom de son père Hector tué par les rexistes figure sur le monument aux morts) l'a fait déplacer lors de travaux (ICI).
Un peut plus bas que l'église Saint-Martin, on peut voir un zouave.
C'est l'oeuvre de Maryline Garbe d'Auvelais réalisée pour Mr Alain Guillaume et placé rue de Moncheret.
Si l'on parcourt la rue Moncheret, on peut apercevoir en venant de Gerpinnes centre :
1) près de Ravel : le monument en hommage à Octave Pirmez (1832-1883) poète, grand-oncle maternel de Marguerite Yourcenar. Sur deux faces, l'on lit deux textes d'Octave Pirmez, l'un magnifiant la vallée d'Acoz et l'autre démontrant bien pourquoi il fut surnommé le "solitaire d'Acoz". En 1969, il publia d'ailleurs : jours de solitude. ce monument fut réalisé à partie d'un dessin de Philippe Busine et innauguré en mai 2013. La forme du monument évoque la Tour Octavienne où il écrivait et qui n'existe plus. Elle est représentée sur une des faces.
2) Le monument aux morts de Zéphyr Busine érigé en 1950.
De cet endroit, on peut entrevoir le château d'Acoz (château Pirmez).
3) Toujours rue Moncheret vers le 119 : reposoir Saint-Roch dit "chapelle Scieur".
Rue du Centre, une potale incrustée dans un mur et au bout de la rue, la vierge à l'enfant.
Rue des écoles, une chapelle Sainte-Rolende et une potale dédiée à Saint-Antoine
Rue de la raguette : la chapelle Saint-Frégot dite "chapelle demeure".
Au bout de la rue de la raguette, en arrivant à Joncret, se trouve La Tourette dite Tour Léonienne.
6.Gerpinnes
Gougnies
En passant, j'ai vu l'église ouverte, j'ai pris quelques photos et pour l'analyse j'ai été grandement aidé par ce remarquable site : https://gougnies.be/
1. Eglise saint-Remi
2. Le monument aux morts
3. Le cimetière
4. Addendum
a) La famille Anneessens
b) Ateliers Osterrath
c) Jean-Baptiste Capronnier
d) Le Royal Caveau liégeois
e) Morvillle
f) Marloie
1.Eglise saint-Remi
L'église saint-Remi est de style neo-gothique et date de 1852-1854.
L'autel principal
Porte intérieure côté nord (sacristie)
Porte intérieure côté sud
L'autel Nord
Il est consacré à la Vierge.
L'autel sud
Il est consacré à saint Remi.
La chaire de vérité
Vue du côté ouest
Orgue d'Anneessens
Voir addenda
Vitraux du choeur
Nef côté nord
La Sainte Famille
Ateliers Osterrath (1936)
Don de la paroisse
La fuite en Egypte
Ateliers Osterrath (1936)
Don de la famille Enseval-Ninnin
La crèche de Bethléem
Ateliers Osterrath (1935)
Don de l'abbé Taminiaux
L'annonciation (ange Gabriel)
Ateliers Osterrath
Don de la famille Wiart-Massart
Apparition du Sacré-Coeur à Marguerite Marie
Capronier
Nef côté sud
Le baptême de Clovis
Capronnier
Don d'Henri Pirmez
La tentation dans le désert
Ateliers Osterrath (1937)
Don de la paroisse
Jésus remettant les clés à Pierre
Ateliers Osterrath (1938)
Don de la famille Wauthy-Dincq
Les noces de Cana
Ateliers Osterrath (1937)
Don de la famille Minet-Noel
Sainte Rolende
Ateliers Osterrath (1934)
Don de Mr. Daffe et de Mme Wauthy
Le chemin de croix
Il date de 1871 et est du à Auguste Coomans qui à aussi réalisé ceux de l'église saint-Remi de Rèves (Les Bons Villers) et de Rance.
Les statues
Elle avait créé à Orp-le-Grand une abbaye (fin du VIIème siècle). Décédée sans avoir reçu la communion, son âme revint dans son corps. Ses soeurs lui donnèrent un calice et elle communia. C'est la raison pour laquelle elle est représentée avec un calice.
3. Le cimetière
C'est avec l'aide du site Gougnies.be que j'ai fait cette petite visite au cimetière.
L'alpha et l'omega
La tombe de J.H.R. Smith
A gauche, à l'entrée du cimetière municipal de Gougnies l'on peut voir la tombe du Second Lieutenant James Hamilton Reid Smith mort à 19 ans. Le DH.9 portait le numéro de série D7362 et fut abattu le 10 novembre 1918.
L'avion avait décollé à 9h45 pour une reconnaissance photo. Touché, il doit effectuer un atterrissage d'urgence derrière les lignes ennemies. Le pilote (le second lieutenant C. H. Thomas) est capturé, mais l'observateur aérien, le 2Lt J. H. R. Smith, est tué. C'est la dernière victime du 211e Escadron de la RAF au combat pendant la Première Guerre mondiale.
Il était né le 30 octobre 1899 et était fils de Thomas et Mary Ann Smith, de Fettes Cottage, Bathgate, West Lothian (voir addenda).
Il semble que la tombe a abrité temporairement certaines des restes du major Richard T. Deabler.
Le major Richard Thruston Deabler, O-432232 était né le 5 Mars 1920 à Schoharie Comté de New York. Il avait attaqué le 21 mai 1921 un train contenant des munitions. L'explosion embrasa son avion et il ne put sauter en parachute. Ses restes seront ensevelis au "cimetière du Culot" (Beauvechain). Il sera exhumé après la libération et enterré dans le cimetière militaire américain de Margraten aux Pays-Bas (secteur F, ligne 3, tombe 26).
Cimetière de Margraten
Image Wikipedia
Mais le corps avait été déchiqueté et le baron Pirmez aurait trouvé quelques restes du cadavre. Il les aurait fait inhumer "en cachette" dans la tombe de Smith. Ces restes seront récupérés après la guerre par l'armée américaine.
C'est en menant une attaque contre la gare de Marloie qu'il perdit la vie. On est le 21 mai 1944. Il s'agissait d'un train de munitions. L'explosion fut si importante (hauteur de 3000 pieds et surface de 1 mile selon un autre pilote) que les avions passèrent dans les flammes. son avion fut égalemlent atteint par des débris.
Ces photos de la destuction du village illustrent bien la puissance de l'explosion. Malheureusement, 41 personnes furent tuées et il y eut plus de 500 blessés.
Un monument a été dressé en hommage aux victimes civiles et répertorie 44 noms.
Guillaume Olislagers
Guillaume Olislagers était liégeois Il est venu habiter Châtelet pour diriger les moulins "La Royale" à Châtelineau.
CHAL DJI DOERS BIN PAHULE
DIZOS L’TERRE QUI M’RAFULE
HOSSI PAR LES DOUX T’CHANTS
DES P’TITS OUHAIS D’AX TCHAMPS
Ici je dors bien paisible
Sous la terre qui me recouvre
Bercé par les doux chants
Des petits oiseaux des champs
Je n'ai pu trouver un exemple de ses poèmes. Ce poète wallon faisait partie du "Royal Caveau liégeois" (voir addenda).
Addendum
a) La famille Anneessens
b) Ateliers Osterrath
c) Jean-Baptiste Capronnier
d) Le Royal Caveau lmiégeois
e) Morvillle
f) La tombe de J.H.R. Smith
a) La famille Anneessens
L'orgue est du à l'entreprise Anneessens. Il s'agit d'une entreprise familiale qui fut créée en 1830 par Pieter-Hubertus (originaire de Londerzeel) à Ninove. Plus tard, la famille s'installa à la frontière française. Au XIXème siècle, il y eut Pieter-Hubertus Anneessens (1810-1888) et Charles Anneessens (1835 - 1903). L'entrprise durera jusqu’en 1976, année du décès de Paul II Anneessens, arrière-petit-fils du fondateur.
Charles Anneessens
ICI
b) Ateliers Osterrath
N.B. : J'avais déjà évoqué les ateliers Osterrath ICI
Anthée : église Saint-Materne
Les ateliers sont d'origine prussienne et ont été fondés par Joseph Osterrath à Xanten en Prusse dans la seconde moitié du XIXème. Ultérieurement (1872), ils s'installeront à Tilff. En 1922, Adrien Joseph Osterrath (1878-1958), dit Joseph Jr. s'installe à Liège et fonde avec André Biolley l'entreprise Osterrath et Biolley qui se terminera en 1966.
La famille continuera ses activités au Canada puisque en 1953, Jose Osterrath émigre au Québec. Il ouvrira un atelier de verrerie à Coteau-du-Lac et son fils, Pierre fondera son propre atelier à Montréal en 1968.
Les vitraux datent de 1960 et ont remplacé ceux offerts par la famille de Senseille en 1897 et détruits pendant la Seconde Guerre mondiale.
C'est une antienne (chant exécuté en alternance par deux chœurs) mariale, prière chantée en latin, dédiée à la Vierge Marie et associée à la joie de la résurrection de Jésus. Il s'agit de l'une des quatre antiennes mariales du catholicisme.
Choeur centre
Cor Jesu sacritissimum
Choeur côté sud
Evêque Materne
Vitraux paroi nord
Vitraux paroi sud
Côté Ouest (Nord)
Côté Ouest (Sud)
c) Jean-Baptiste Capronnier
Jean-Baptiste Capronnier (1814-1891) est un peintre maître-verrier d'origine française, né à Paris le 1er février 1814 et décédé à Schaerbeek le 31 juillet 1891. C'est son père Jean-François Capronnier (peintre sur porcelaine et doreur) qui viendra avec sa famille à Schaerbeek en Belgique en 1820. Jean-Baptiste dirigera l'atelier à partir de 1839.
Il a réalisé des vitraux pour
la cathédrale de Bruxelles (Saint-Sacrement du Miracle)
le chœur en l'église Saint-Nicolas de La Hulpe en 1863.
le chœur de la collégiale Sainte-Croix à Liège.
le chœur de la collégiale Saint-Denis à Liège.
d) Le Royal Caveau Liégeois
"Royal Caveau Liégeois", société littéraire wallonne d’esprit ypiquement liégeois.
Le "Caveau liégeois" fut créé le 15 mars 1872 par un typographe nommé Toussaint Brahy. Ce baptême se déroula au café du Faisan, chaussée de Vivegnis. Il deviendra par la suite le "Royal Caveau liégeois".
Le titre de "caveau" fait référence à Paris ville des caves à vin futurs cabarets littéraires et gourmands. C'est à son initiative que des vignes ont été replantées sur les côteaux.
Pour le 150ème anniversaire, une plaque en hommage à Jean-Denys Boussart a été apposée sur la façade du restaurant "Tchantchès et Nanesse".
En 2023 le thème du concours organisé par "Le Royal Caveau liégeois" était : « Èst-ce l’ome qu’ ènn’ a d’keûre dèl nateûre ou bin èst-ce li nateûre qu’ènn’ a s’sô d’ l’ome ? »
7. Gerpinnes
Villers-Poterie
Le château-ferme
Vue de l'église et à gauche le château-ferme
La cour du château-ferme est l'endroit où, en 774, sainte Rolende serait morte d'épuisement. On y trouve une chapelle qui conserve une pierre portant en lettres gothiques l'inscription : Hic Obiit Beata Virgo Rolendis ("Ici mourut la bienheureuse Vierge Rolende").
Hic Obiit Beata Virgo Rolendis
L'Eglise Sainte-Radegonde
L’église consacrée à Sainte-Radegonde date de 1872. Auparavant il existait une petite chapelle du 14ème siècle, dédiée à Saint Martin Il n'en reste que le chœur devenu chapelle funéraire de la famille Pirmez. On comprend ainsi qu'il existe une marche Saint-Martin (le week-end avant le 15 août).
Ce soldat né vers 316 à Sabaria (Pannonie), région de l'Europe ancienne entre le Danube et l'Illyrie (Balkans), il partagea son manteau avec un pauvre. Il fut Evêque de Tours en 371
Le choeur
Autel sud
Sainte Radegonde avec sa couronne à ses pieds
Sainte Radegonde de Poitiers (Radegundis) est née vers 519 en Thuringe (Allemagne) et morte le 13 août 587 à Poitiers. Cette princesse thuringienne, deviendra reine des Francs en épousant Clotaire Ier , fils de Clovis. Dévote, elle quitte la cour et fonde l’abbaye Sainte-Croix de Poitiers où elle officie comme simple religieuse. Elle est vénérée comme sainte par les églises catholique et orthodoxe, Elle fêtée le 13 août tant par les deux églises. Elle est sainte patronne de Poitiers et anciennement patronne secondaire de la France. Elle est représentée en religieuse, souvent avec une couronne à ses pieds.
Autel nord
Les statues
Sainte Brie
Patrone des étables et des bêtes à cornes
Vitrine consacrée à Sainte Rolende
Grotte de la vierge
Elle se trouve à gauche de l'église.
Chapelle funéraire de la famille Pirmez.
Chapelle du calvaire
Elle est située rue de Presles et daterait du XVIIIème siècle et remaniée au XIXème.
Potale Sainte-Radegonde
Rue de Presle, aux environs du numéro 32.
Chapelle Saint-Roch
Située également rue de Presles mais aux environs du numéro 133, elle a été rénovée il y a quelques années.
Le caillou des Villersois
Le Corps d’office et la batterie des marcheurs part de la frigotterie à 1h00 pour le traditionnel "Réveil". Rejoins par l'ensemble des marcheurs et des civils ils se munissent de flambeaux (au Calvaire) et descendent vers Gerpinnes centre pour assister à la messe de 3 heures.
Un arrêt aura lieu, vers 2h30, au "caillou villersois". il se situe à l’entrée de Gerpinnes en venant de Villers, sur la droite de la rue Lucien François, peu avant la ferme Philippe. L'adjudant monte sur le muret derrière le caillou et verse une goutte (bue d'un seul trait) à chaque marcheur qui met son pied sur le caillou en prononçant ; "A l'anéye qui vé" (à l'année prochaine).